Livestock Research for Rural Development 30 (3) 2018 Guide for preparation of papers LRRD Newsletter

Citation of this paper

Un traitement d’induction et synchronisation des chaleurs chez la chèvre Arbia dans la région de Tiaret, Algeria

A Ait Amrane1,3, B T Belhamiti1,3, S M A Selles1,3, Z Meskini1, M Kouidri1, S M Hammoudi3, A R Benia1 et R Kaidi2

1 Département de sante animale, Institut des sciences, Université Ibn Khaldoun, Tiaret, Algérie.
dahveto@yahoo.fr
2 Laboratoire des biotechnologies et de la reproduction animale, Université, Blida I, Algérie.
3 Laboratoire d’amélioration et valorisation des productions animales locales, Université Ibn Khaldoun, Tiaret.

Résumé

L’objectif de cette étude était d’étudier l’induction et la synchronisation des chaleurs chez la chèvre Arbia dans la région de Tiaret, Algérie, et le timing de l’insémination artificielle par rapport à l’apparition de l'œstrus. En avril 2016, 30 chèvres (lot A) ont subi une induction des chaleurs à l’aide d’éponges vaginales (45 mg, Synchropart® Ceva). Le lot témoin (B), de 15 chèvres, n’a subi aucun traitement. La détection des chaleurs par 6 boucs munis d’un tablier a eu lieu à partir de 18 heures après le retrait des éponges vaginales. Après ce retrait, toutes les chèvres du lot A sont venues en chaleur entre 18 et 29 heures dont 70% dans un intervalle de 18 à 24 heures et avec un moment moyen de l’apparition des chaleurs de 23h et 23min après le retrait. Au contraire, les femelles du lot témoin n’ont manifesté aucun signe d’œstrus. Ainsi, la chèvre Arbia répond favorablement au traitement hormonal d’induction et synchronisation des chaleurs même en saison de faible activité sexuelle (hiver et printemps). En tenant compte du moment moyen d’apparition des chaleurs, la chèvre Arbia peut être inséminée environ 36 heures après le retrait des éponges vaginales.

Mots clés: activité sexuelle, Algérie, détection, insémination artificielle, œstrus, reproduction


The efficiency of an induction and heat synchronization treatment in the Arbia goat in the Tiaret region, Algeria

Abstract

The objective of this study was to study the oestrus induction and synchronization in the Arbia goat in the region of  Tiaret  by using vaginal sponges for the systematic timing of  artificial insemination related to oestrus detection. A total of 45 goats belonging to the same herd was divided into two groups: group (A) of 30 goats underwent heat induction and synchronization using vaginal sponges (45 mg, Synchropart® Ceva) and group (B) of 15 goats  has not undergone any treatment. 18 hours after removing the sponges, six adult males each with an apron were introduced into the female group to detect goats showing heat.

The results of this study revealed that 100% of the goats from group A came in heat between 18 and 29 hours after the  removal of the sponge with a heat occurrence frequency of 70% in a range of 18 to 24 h and a mean duration of the onset of the heat of 23 h and 23 min after the removal of vaginal sponges. On the contrary, the females of the group B  showed no signs of estrus. Taking into account the average occurrence of heat, the goat of race Arbia can be inseminated 36h after the withdrawal of the vaginal sponges. The Arbia goat responds favorably to the hormonal treatment of induction and synchronization of the heats even though it is practiced in a season of low sexual activity, winter and spring.

Key words: Algeria, artificial insemination, detection, estrus, reproduction, sexual activity


Introduction

Chez la chèvre, la détection de l’apparition des chaleurs associée à différentes méthodes de reproduction utilisées actuellement, sont préconisées voire nécessaires lorsqu’elles sont associées à l’insémination artificielle (IA) (Groupe Reproduction Caprine 2001). Le traitement hormonal permet quelle que soit la saison de déclencher l’œstrus et l’ovulation ainsi que le regroupement des mises bas.

Les méthodes de contrôle de l’œstrus et de l’ovulation peuvent permettre de choisir la période d’IA et d’inséminer les femelles une seule fois à un moment déterminé, tout en préservant un niveau de fertilité satisfaisant (Fatet, et al 2008). La détection de l'œstrus est généralement appuyée sur le critère de réceptivité sexuelle de la femelle (acceptation) subissant une monte par le mâle. C'est, en fait, l'immobilisation posturale de la femelle qui va permettre la saillie et donc le dépôt de la semence par le mâle dans les voies femelles (Baril et al 1993). Des observations ont permis de mettre en évidence une variation du moment de l'apparition de l’œstrus par rapport au retrait de l'éponge vaginale lors de l'application d'un traitement hormonal de synchronisation. Le moment de l’insémination artificielle est très important, mais si la détection des chaleurs est efficace, il sera beaucoup plus facile à déterminer. Afin de pratiquer l’insémination artificielle, nous cherchons par ce présent travail à déterminer le moment du début de l’apparition des œstrus chez les chèvres de la race Arbia après l’application d’un traitement hormonal de synchronisation des chaleurs pour pouvoir fixer correctement le moment de l’IA.


Matériel et méthode

Milieu et animaux

L’étude s’est déroulée dans la région de Tiaret située sur les hauts plateaux à une altitude de 950 mètres, une latitude de 35° 25 Nord et une longitude de 1°28’ Est, caractérisée par un climat semi-aride. Les chèvres utilisées dans cette étude étaient mises au pâturage et ont reçu un traitement antiparasitaire à base d’ivermectine 1% et de l’albendazole 2% avant la pose des éponges (au printemps). Les femelles ayant subit le traitement d’induction et de synchronisation des chaleurs ont été choisies selon l’âge (3 à 4 ans), l’état corporel et l’historique reproductive des femelles.

Animaux
Protocole expérimental

Au début de l’expérimentation, en novembre 2015, les chèvres ont subi un diagnostic de gestation. L’examen échographique a révélé que toutes les chèvres étaient en gestation. De ce fait, la pose des éponges vaginales a été reportée tout en suivant les mises bas de ces chèvres. En avril 2016, après les mises bas qui ont eu lieu de décembre 2015 à la fin janvier 2016, un autre diagnostic échographique de gestation pour les mêmes chèvres a révélé qu’elles étaient vides malgré une période de post-partum de 4 ou 3 mois. A ce mois même, 45 chèvres homogènes en âge et en poids (35 kg comme poids moyen de la race Arbia) appartenant à ce cheptel ont été écartées des mâles et reparties en deux lots:

Le lot (A) constitué de 30 chèvres a reçu un traitement d’induction et de synchronisation des chaleurs en utilisant des éponges vaginales imprégnées d’un progestagène, l’acétate de fluorogestone (FGA) (45 mg, Synchropart® Ceva) pendant une durée de 12 jours. Ces dernières ont reçu, 48 heures avant le retrait de l’éponge, une dose d’un analogue de prostaglandine F2α (50 μg de cloprosténol) et une dose de 400UI d’eCG (Corteel et al 1988). Le lot (B) constitué de 15 chèvres représentait le lot témoin car ces dernières n’ont reçu aucun traitement.

Après le retrait des éponges, six mâles adultes munis chacun d’un tablier ont été introduits dans le groupe de chèvres des deux lots afin de détecter celles exprimant des chaleurs. Les observations des chaleurs ont débuté 18h après le retrait des éponges. Toute femelle qui acceptait le chevauchement était considérée en chaleur et écartée du lot.


Résultats

Examens échographiques des chèvres

Les résultats du premier examen échographique en novembre 2015 révèlent que la totalité des chèvres (n=69) étaient en gestation avec un pourcentage de 100%. Le suivi de gestation de ces chèvres nous a permis de déterminer que les mises bas se sont étalées de la fin du mois décembre 2015 jusqu’à la fin du mois de janvier 2016, ce qui correspond à une période de lutte s’étalant entre juillet et août 2015 (été).

Au deuxième examen échographique (avril 2016), la quasi-totalité des chèvres était vide (malgré une période de post-partum de 4 ou 3 mois et la présence en permanence des boucs), avant de les utiliser pour l’essai d’induction et synchronisation des chaleurs.

Les réponses des chèvres au traitement

Toutes les chèvres du lot (A) ont répondu au traitement hormonal d’induction des chaleurs au printemps car, elles s’immobilisaient aux chevauchements des mâles. Les premières et les dernières chèvres venues en chaleur ont été détectées à 18 et 29 heures après le retrait de l’éponge, respectivement. Au contraire, les femelles du lot témoin n’ont manifesté aucun signe d’œstrus.

Apparition des chaleurs

Chez les chèvres de la race « Arbia », l’apparition des chaleurs, après le traitement hormonal, a été regroupée dans un intervalle de temps de 10 heures (entre 18h : 40min et 28h : 40min). Le moment moyen de l’apparition des chaleurs a été de 23h : 23min après retrait des éponges vaginales, sans dépasser 30 heures (Tableau n°1 et Figure n° : 1).

La durée moyenne des chaleurs a été de 20,5 heures avec une variation de 19h à 22h.

Tableau 1. Répartition des chaleurs après le retrait des éponges

Intervalle (h)

Nombre de
chèvres

Pourcentage

18:40 - 21:10

2

6,6%

21:11 - 23:40

16

53,3%

23:41 - 26:10

8

26,6%

26 :11 - 28:40

4

13,3%



Figure 1. Fréquence d’apparition des chaleurs en fonction du temps (18 à 30 heures) après le retrait des éponges
Répartition des chaleurs par paliers de 6 heures

Dans notre étude, nous avons observé que 70% et 30% des chèvres exprimaient les chaleurs durant les premières 24 heures et entre 24 et 30 heures après le retrait des éponges vaginales, respectivement. Il est à noter qu’aucune chaleur n’a été observée au-delà de 30 heures (tableau 2.).

Tableau 2. Répartition des chaleurs par paliers de 6 heures
après le retrait des éponges

Intervalle

Chèvres

Pourcentage

18-24h

21

70%

24-30h

9

30%

30-36h

0

0%



Figure 2. Pourcentage d’apparition des chaleurs par paliers de 6 heures après le retrait des éponges
Moment d’insémination artificielle

Chez les caprins, l’insémination artificielle peut être effectuée entre 12 et 24 heures après la première détection des chaleurs naturelles des chèvres ou 45 ± 1 h après le retrait de l’éponge (ou en 2 fois 30 h et 48 h) pour la race Saanen (Baril et al 1993) ou 43 h après en race Alpine. En tenant compte de la moyenne d’apparition des chaleurs, la chèvre de race Arbia peut être inséminée vers 36h après le retrait des éponges vaginales.


Discussion

Le suivi de l’élevage a permis de constater un taux de fertilité de 100% des chèvres de race Arbia avant l’induction-synchronisation des chaleurs car toutes les femelles échographiées ont été gestantes. Ces dernières ont mis bas durant la période s’étalant entre la fin de décembre et tout le mois de janvier (hiver). Ceci peut s’expliquer par la présence d’une activité sexuelle et d’une fécondation 5 mois auparavant c'est-à-dire pendant les mois de juillet et août (été). Hammoudi et al (2010) et Ait Amrane et al (2013) ont démontré l’existence de variations saisonnières dans l’expression de l’activité sexuelle et la testostéronémie chez le bouc de la même race, respectivement. L’été et l’automne représentent les saisons de forte activité sexuelle tandis que le printemps est la saison de faible activité. Dans le sud-ouest de l'Algérie, l‘activité testiculaire chez le bouc de race bédouine, est nettement ralentie de janvier à mai et redémarre en juin, coïncidant avec la réapparition des cycles ovariens chez la chèvre de la même race (Charallah et al 2000).

L’intervalle mise bas-premières chaleurs est fortement influencé par le moment de la parturition. Il peut être court 5 à 6 semaines ou plus long, 27 semaines pour certaines races. Lorsque la parturition se produit durant la période d’activité sexuelle, l’activité ovarienne peut reprendre et la chèvre peut concevoir (Gainudeen et al 2000). Au-dessus de la latitude 45º N, l'intensité de l'anœstrus, mesurée indirectement pendant la saison de non-reproduction selon le pourcentage de femelles présentant des ovulations spontanées, diminue progressivement (Chemineau et al 1992). Le pourcentage des ovulations spontanées a été très bien étudié chez les chèvres de Blanca Andaluza par Gallego-Calvo et al 2014 en Espagne et s’oppose avec le 0% des ovulations spontanées observé en France (Zarazaga 2005). La saison anoestrale est raccourcie, approximativement de février / mars à août comme il a été démontré chez les chèvres et les brebis par certains chercheurs (Duarte 2008 et Baril 2000) mais un il y a un pourcentage variable de chèvres peuvent ovuler avant (juin et juillet) (Baril 2000), même pendant toute la saison d’anœstrus (Gallego-Calvo et al 2014).

Les réponses des chèvres au traitement hormonal de synchronisation

Toutes les femelles ayant subi une synchronisation des chaleurs ont répondu favorablement au traitement par rapport aux femelles non traitées. La PGF 2α ou ses analogues synthétiques et l’eCG sont administrées afin de favoriser la lutéolyse des éventuels corps jaunes potentiels et le développement de follicule (s) antral (préovulatoire), respectivement. L’eCG agit directement au niveau des ovaires par un effet FSH primordial et un effet LH secondaire (Baril 1996 et Groupe de reproduction 2005).

Baril et al. 1993 rapportent que la quasi-totalité des chèvres répondent au traitement de synchronisation des chaleurs, quel que soit le moment de l’année. Entre 24 et 72 heures après le retrait de l’éponge, 8,1 % des femelles montrent des signes de chaleurs et acceptent le chevauchement du mâle. En saison sexuelle, sans eCG, plus de 70 % des femelles sont synchronisées avec un délai d’apparition de l’œstrus plus tardif et plus variable (Baril 1993).

Chez la chèvre laitière en dehors de la saison sexuelle, une injection intramusculaire de PMSG à la fin du traitement progestatif (48 heures avant le retrait), accroit la croissance folliculaire, la durée de l’œstrus, le taux d’ovulation et avance le début de l’œstrus chez des femelles traitées (Drion 2001).

La fréquence d’apparition des chaleurs en fonction du temps

Les chèvres de la race Arbia ont commencé à extérioriser des signes de comportement œstral sur une période allant de 18 à 30 heures après le retrait des éponges. Il importe de signaler que la majorité des chèvres (70%) ont exprimé les chaleurs entre 0 et 24 heures post-traitement, tandis que les autres (30%) ne l’ont fait qu’au-delà de 24 heures (24 à 30 heures).

Au contraire, chez les races des pays tempérés, 65% et 33% des chèvres viennent en chaleur, respectivement, entre 0 à 30 heures et plus de 30 heures après le retrait des éponges (Evans1988). Notre étude nous permet de dire que la chèvre de race Arbia répond favorablement au traitement d’induction de synchronisation des chaleurs.

Les deux principaux facteurs responsables de cette variation du moment d’apparition de l’œstrus, proviennent de : la variabilité de la réponse individuelle à un traitement hormonal, et de la réponse immunitaire à la PMSG qui se traduit par un retard dans l’apparition des ovulations.

Chez la brebis, il a été montré que la race, la saison, la méthode de synchronisation, la dose et le moment d'injection de l’eCG, la présence du mâle, l‘âge et la condition corporelle, peuvent influencer le moment d'apparition de I'oestrus après la fin du traitement (Gordon 1996 et Frietas 1997). Cependant, chez la chèvre, aucune relation n'a été mise en évidence entre la population folliculaire et l‘intervalle fin de traitement - début de I'oestrus (Frietas 1997).

On a pu conclure aussi que le pourcentage de manifestation des chaleurs a été plus élevé dans l’intervalle compris entre 21h 05’ et 23 :30’ qui est de 53 %, il est à noter que cet intervalle comprend aussi la moyenne de détection des oestrus qui est 23 h23’, et en deuxième lieu, l’intervalle 23 :30 - 25 :55 où il y avait une manifestation de chaleurs correspondant à 26 % des chèvres.

Freitas et al. 1997 rapportent que les oestrus sont synchronisés et détectés en moyenne 33,0 heures après le retrait de l’éponge. Malgré la bonne induction des chaleurs, il persiste une grande variabilité du moment d’apparition de l’oestrus entre les individus, soit entre 12 à 72 heures après le retrait de l’éponge (Baril 1993). Des essais testant le changement du dosage de FGA ou la forme d’application n’ont pas montré de réduction de cette variabilité (Chemineau 1999; Baril 1998).

En France, les ovulations apparaissent en moyenne 52,5 heures après le retrait de l’éponge, avec un intervalle de variation de 12 à 24 heures. Le délai entre le pic de LH et l’ovulation est plutôt constant, soit 22 heures en moyenne (18 heures – 24 heures). Néanmoins, l’écart entre le retrait de l’éponge et le pic de LH est variable entre les individus (Chemineau1999).

Détermination du temps de l’IA

La présente étude révèle que la moyenne de début d’apparition des chaleurs est de 23h 23’ après le retrait des éponges. L’insémination artificielle, chez les caprins, est réalisée 43 ± 2 heures après le retrait des éponges (en race Alpine), ou bien 12 heures après la détection de l’œstrus naturel ; ceci nous laisse dire que chez la race Arbia, le moment de l’insémination artificielle devrait se situer à environ 36 ± 2 heures après retrait des éponges.

Chez la chèvre, l'IA n'est réussie que lorsqu'elle est réalisée dans la seconde partie de l'œstrus, quelques heures seulement avant que ne se produise l'ovulation ; c.à.d. que pour obtenir une fertilité élevée après IA à un moment prédéterminé par rapport à la fin du traitement d'induction- synchronisation de l'œstrus, il faut que le moment moyen d'ovulation soit connu et que sa variabilité soit faible. L'intervalle entre le pic préovulatoire de LH et l'ovulation est peu variable. En revanche, l‘intervalle œstrus - pic de LH est variable quelle que soit l‘espèce (Baril 1998).

L’IA pourrait être réalisée à un moment fixe par rapport aux chaleurs induites. Mais pour plus de facilité, l’IA est réalisée à un moment fixe par rapport à l'ovulation. Pour cela, il est fortement conseillé de détecter les chaleurs et de n’inséminer que les chèvres ayant manifesté un œstrus avant 30 heures, ou de pratiquer 2 IA.

Chez la race alpine, après un traitement progestérone-eCG, l’intervalle œstrus-pic de LH est de 13,7 ±5,0 heures (Chemineau 1999) et celui du pic LH- ovulation est de 18,2 heures pour 71 % des chèvres (Leboeuf 1996). Ces résultats mettent en évidence que, chez la chèvre, le moment optimum d'IA choisi pour effectuer une IA systématique sur le troupeau est de 43-45 heures après le retrait de l‘éponge vaginale de FGA. Ce délai convient pour les chèvres dont le moment d'apparition de l'œstrus se situe entre 20 et Arbia, les chaleurs sont apparues plus tôt.


Conclusion


Références

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Received 18 October 2017; Accepted 25 January 2018; Published 1 March 2018

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