Livestock Research for Rural Development 27 (8) 2015 | Guide for preparation of papers | LRRD Newsletter | Citation of this paper |
Afin de déterminer les besoins protéiques de la caille en phase de finition dans les Hautes terres de l’Ouest Cameroun, une étude a été menée à la Ferme d’Application et de Recherche de l’Université de Dschang sur 192 cailleteaux (96 mâles et 96 femelles) de 21 jours répartis en 12 groupes de 16 sujets (8 mâles et 8 femelles). Chacune des 3 rations de finition iso-energétiques contenant respectivement 18, 20 ou 22% de protéines brutes a été attribuée au hasard à 4 cages dans un dispositif de plan complètement randomisé comportant 3 traitements (F1, F2 et F3) répétés 4 fois. Les données ont été collectées pendant 4 semaines sur les paramètres de croissance et à la fin de l’étude sur les caractéristiques de la carcasse des cailles.
Indépendamment du sexe, le taux de protéines de la ration n’a pas significativement affecté la consommation alimentaire cumulée et le poids vif à 7 semaines d’âge. Le poids vif n’a également pas été affecté chez les mâles. Cependant, le traitement F2 contenant 20% de protéines dans la ration a induit chez les femelles le poids vif significativement le plus élevé (235±0,77 g). Chez les mâles, les gains moyens hebdomadaires de poids ont été comparables (P ˃ 0,05) quel que soit le traitement, alors que ceux du traitement F2 chez les femelles (31,1±0,21) ont été significativement les plus grands. Les indices de consommation significativement (P ˂ 0,5) les plus élevés ont été notés avec le traitement F2 chez les femelles (5,93±0,07). Les rendements carcasse significativement les plus élevés ont été enregistrés avec les traitements F1 et F2 chez les femelles. Il existe une corrélation positive et significative au niveau de 0,01 entre le poids vif des mâles et le cœur (0,98), puis le foie (0,99). La corrélation est positive entre le poids vif des mâles de F2 et le gésier (0,90) d’une part, puis des testicules (0,87) d’autre part. Chez les femelles du traitement F2 à 7 semaines d’âge, il existe une corrélation positive et significative (P ˂ 0,01) entre le poids vif et le cœur (0,99), le foie (0,97) et les gonades (0,96). Il a été conclu que dans ce contexte géoclimatique, des rations contenant 20% de protéines brutes pourraient être utilisées pour alimenter les cailles en phase de finition.
Mots clés: alimentation, besoins protéiques, performance de croissance
In order to determine the protein requirements of growing quails at finisher stage in Western Highlands of Cameroon, a study has been conducted at the Application and Research Farm of the University of Dschang. For this purpose, 192 three weeks old quails (96 males and 96 females) were divided into 12 comparable batches of 16 birds (08 males and 08 females). Each of the 3 finisher diets were randomly assigned to 04 batches in a completely randomized design device with 3 treatments (F1, F2 and F3 corresponding to 18, 20 and 22% of dietary crude protein level respectively) repeated 4 times each. Data were collected during the 4 weeks of the study on growth parameters and at the end on carcass characteristics.
The main results were as follows: regardless of gender, the dietary protein level did not significantly affect the total feed consumption and body weight at 7 weeks of age in quail. Same observation was noted for body weight in males. However, treatment F2 induced in female, the significantly higher body weight. Body weights of F2 treatment in males (215.25 ± 3.25) and regardless of sex (225.34 ± 11.25) were relatively larger than those of F1 and F3 treatments. Except in males were the weekly weight gain were comparable regardless of treatments, those of F2 in females (31.07 ± 0.21) and regardless of gender (31.07 ± 0.18) were significantly higher. Regardless of gender, weekly weight gain of F2 treatment was also higher than that of F3 treatment. The lowest feed conversion ratio was noted with treatment F2 in females (5.93 ± 0.07) and regardless of sex (6.21 ± 0.08). In males, different dietary protein levels induced comparable (P ˃ 0.05) values of feed conversion ratio. Significantly higher carcass yields were recorded with treatments F1 and F2 compared to F3 treatment. In males at 0.01 significance level, there is a positive correlation between live weight and heart (0.98) also between live body weight and liver (0.99). At 5% significance level, correlation is positive between live body weight of F2 males, gizzard weigh (0.90) and testis weight (0.87). In treatment F2 females at 7 weeks of age, there is a positive and significant correlation between live body weight and heart weight (0.99), liver weight (0.97) and gonads weight (0.96). It was concluded that in the geo-climatic context of Western Highlands of Cameroon, diets containing 20 % of crude protein could be used to feed quails at finisher stages.
Keywords: dietary crude protein, growth performances, nutrition requirements
La caille est une espèce non conventionnelle qui suscite au Cameroun un grand intérêt à cause des multiples atouts dont elle dispose ; on peut citer entre autres sa résistance aux maladies, le faible coût de production associé à sa petite taille (80 à 300 g) (Woodard et al 1973, INRA 1989), sa forte production d’œufs (250 à 350/femelle/an) ainsi que son cycle de vie relativement court (Biagini 2006, Oguz et Minville 2001 ; Yalcin et al 1995 ; Baumgartner 1994 ; Woodard et al 1973). Du point de vue économique, la caille est élevée pour sa chair et ses œufs qui sont très appréciés pour leur goût et leur haute valeur nutritive (Kayang et al 2004 ; Smith 1992). De plus, ses œufs auraient de nombreuses vertus thérapeutiques. La production de la caille pour les œufs est très répandue en Asie tandis qu’en Europe, elle est beaucoup plus élevée pour sa chair (Baumgartner 1994 ; Minville 1998).
Malgré les atouts qu’offrent cette espèce et l’importance qui lui est accordée, les fondamentaux de son élevage dans l’environnement du Cameroun ne sont pas connus. En effet, si la production de cette espèce semble déjà acquise pour plusieurs éleveurs, ses performances restent relativement faibles de l’avis même des éleveurs qui pointent un doigt accusateur sur l’alimentation entre autres. Selon les enquêtes menées par Katchouang (2011), 60% des éleveurs du département du Mfoundi dans la région du Centre affirment n’avoir pas reçu de formation formelle pour son élevage. Par ailleurs, la même étude relève que 86% des coturniculteurs de Yaoundé utiliseraient l’aliment de poule pour leurs cailles alors que les 14% restants composeraient eux-mêmes l’aliment utilisé sans aucune notion de nutrition et d’alimentation des cailles. Or plusieurs auteurs (Sauveur 1988 ; Menassé 2004 ;Vali 2008) montrent que, au regard de sa croissance rapide, les besoins protéiques de la caille sont significativement plus élevés que ceux de la poule.
Dans la mesure où les protéines alimentaires sont l’une des composantes les plus importantes de la croissance, la détermination des besoins protéiques devrait contribuer à améliorer la production de cette espèce. Les besoins étant définis en fonction des différentes phases de croissance, les travaux de Djitie et al (2015) ont montré qu’une ration contenant 27% de protéine brute et 2 900 kcal d’énergie métabolisable était recommandable pour la phase de démarrage dans la zone des Hautes terres de l’Ouest Cameroun.
Ce présent travail s’appesantira sur la détermination en phase de finition, du niveau optimal de protéines pour de meilleures performances de croissance, caractéristiques de la carcasse et des organes viscéraux ainsi que l’étude des corrélations entre le poids vif et les organes en relation avec les performances de reproduction.
Cet essai s’est déroulé à la Ferme d’Application et de Recherche (FAR) de la Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles de l’Université de Dschang. Dschang est une ville située à environ 1 420 m d’altitude entre le 5° et le 7° de latitude Nord, le 8° et le 12° de longitude Est. Le climat est de type soudano guinéen tempéré par l’altitude avec environ 2 000 mm de pluies reparties sur une seule saison allant de mars à novembre. La température moyenne est de 20°C et l’humidité relative généralement supérieure à 60% (Fotsa 2008).
Un total de 192 cailleteaux dont 96 mâles et 96 femelles âgés de 21 jours et démarrés avec un aliment à 27% de protéines brutes et 2 900 Kcal d’Energie Métabolisable ont été répartis dans 12 groupes de 16 sujets (8 mâles et 8 femelles) de manière à constituer des lots comparables du point de vue du poids vif moyen. Chacune des 3 rations finition contenant respectivement 18, 20 ou 22% de protéines brutes pour environ 2 900 Kcal/kg d’énergie métabolisable a été attribuée au hasard à 4 cages dans un dispositif de plan complètement randomisé comportant 3 traitements (F1, F2 et F3 correspondant) répétés 4 fois chacun. La composition centésimale, les caractéristiques bromatologiques calculées et le coût du kg des rations expérimentales en phase de finition sont consignés dans le tableau 1.
Tableau 1: Composition centésimale, caractéristiques bromatologiques calculées et coût du kg des rations expérimentales en phase de finition (F) |
|||
Ingrédients (kg) |
Rations expérimentales |
||
F1 |
F2 |
F3 |
|
Maïs |
64 |
60 |
57 |
Son de blé |
15 |
14 |
11 |
Tourteau de coton |
04 |
05 |
07 |
Tourteau de soja |
03 |
05 |
10 |
Farine de poisson |
12 |
14 |
13 |
Farine d'os |
0,5 |
0,5 |
0,5 |
Huile |
01 |
01 |
01 |
Prémix 0,5* |
0,5 |
0,5 |
0,5 |
Total |
100 |
100 |
100 |
Caractéristiques bromatologiques calculées (%MS) et prix du kg d’aliment |
|||
Teneurs en Protéines (%) |
18,03 |
20,11 |
22,02 |
Energie métabolisable (kcal/kg) |
2922,96 |
2902,70 |
2902,63 |
Energie/Protéines |
162,12 |
144,34 |
131,82 |
Matières grasses (%) |
4,35 |
4,21 |
3,98 |
Calcium (%) |
1,06 |
1,19 |
1,14 |
Phosphore (%) |
0,78 |
0,84 |
0,80 |
Lysine (%) |
1,13 |
1,30 |
1,42 |
Méthionine (%) |
0,44 |
0,49 |
0,51 |
Prix du kg (FCFA) |
276,15 |
281,05 |
287,15 |
*Prémix 0,5 : mélange de vitamines A, B complexe, D, K et E principalement et incorporé à 0,5% dans l’aliment.
|
Les différents groupes ont été conduits dans des conditions environnementales et managériales similaires. L’aliment et l’eau ont été distribués ad libitum durant les 4 semaines que l’essai a duré.
Consommation alimentaire : une quantité d’aliments était pesée et distribuée aux animaux. Tous les 7 jours, les restes étaient pesés et l’ingestion alimentaire hebdomadaire des animaux de chaque unité expérimentale obtenue en faisant la différence entre la quantité d’aliment distribuée et le reste.
Poids vif des animaux : les animaux à jeun ont été pesés tous les 7 jours entre 8 et 10 heures à l’aide d’une balance électronique de précision 1g. Les gains de poids hebdomadaire ont été calculés en faisant la différence entre deux poids vifs hebdomadaires consécutifs.
Les données sur la consommation et le gain de poids pour la même
période ont permis de calculer l’indice de consommation (IC) de la manière
suivante.
IC = Aliment consommé/Gain de poids
A la fin de l’essai, 03 mâles et 03 femelles par lot (12 mâles et 12 femelles par traitement) ont été sacrifiés pour l’évaluation de la carcasse par la méthode de Genchev et Mihaylov (2008). Les données ont été relevées sur le poids de la carcasse, du foie, cœur, gésier, de la tête, des cuisses, du bréchet, des ailes et des pattes (Khanum et al 2005).
Les données collectées ont permis de calculer les paramètres suivants :
Poids de carcasse saignée et plumée = poids vif – poids (sang +plumes)
Poids de carcasse prête à cuire (PAC) = poids vif – poids (tête + pattes + sang + plumes + viscères).
Les données sur les paramètres de croissance et les caractéristiques de la carcasse ont été soumises à l’analyse de la variance à un facteur. En cas de différences entre les traitements, les moyennes ont été séparées à l’aide du test de Duncan au seuil de 5% de significativité (Steel et Torie 1980).
Les effets du taux de protéines de la ration sur les performances moyennes de production des cailles à 7 semaines sont consignés dans le tableau 2.
Le taux de protéines des rations n’a pas affecté significativement tous les paramètres de croissance chez les mâles. Il en est de même pour la consommation alimentaire et le poids vif des 2 sexes. Chez les femelles, la ration contenant 20% de protéines brutes a induit les poids vif et gain de poids significativement plus élevés (P ˂ 0,05) que ceux des autres rations restées par ailleurs comparables (P >0,05). Pour l’indice de consommation, une tendance opposée a été observée chez ces dernières. Indépendamment du sexe, le taux de protéines de la ration a significativement affecté le gain de poids. Il a cependant induit un indice de consommation significativement (P ˂ 0,05) plus grand à 22 %.
Tableau 2: Effet du taux de protéines de la ration sur les performances moyennes de production des cailles à 7 semaines |
|||||
Performances moyennes de production |
|||||
Caractères |
Rations |
Consommation |
Poids vifs à |
GMH |
IC Total |
Mâle |
F1 |
212,53±2,13 a |
27,47±1,69 a |
6,63±0,28 a |
|
F2 |
215,25±3,25 a |
28,25±0,95 a |
6,52±0,21 a |
||
F3 |
214,21±16,54 a |
27,71±6,31 a |
7,31±1,00 a |
||
Femelle |
F1 |
226,73±4,07 a |
29,12±0,40 a |
6,24±0,14 b |
|
F2 |
235,43±0,77 b |
31,07±0,21 b |
5,93±0,07 a |
||
F3 |
225,50±2,30 a |
28,70±0,15 a |
6,91±0,65 b |
||
Mixte |
F1 |
727,34±14,73 a |
219,63±8,30 a |
29,12±0,36 b |
6,43±0,06 a |
F2 |
736,65±4,65 a |
225,34±11,25 a |
31,07±0,18 c |
6,21±0,08 a |
|
F3 |
793,63±70,49 a |
219,85±12,24 a |
28,70±0,13 a |
7,04±0,16 b |
|
a, b: sur la même colonne et pour le même sexe, les valeurs affectées de la même lettre ne sont pas significativement différentes
(P > 0,05).
|
La consommation alimentaire a suivi une courbe irrégulière tout au long de la phase de finition (figure 1). Tandis qu’elle a augmenté jusqu’à la semaine 6 avec la ration à 20% de protéines, elle a baissé d’abord pour les autres avant de remonter à la 6ème semaine. La consommation alimentaire à la semaine 7 a augmenté pour la ration F3 mais a cependant baissé pour les autres sans pour autant présenter des différences significatives entre les rations.
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Figure 1 : Evolution hebdomadaire de la consommation alimentaire (g) des cailles en fonction du taux de protéines de la ration |
L’évolution hebdomadaire du poids vif des oiseaux a la même allure quel que soit la ration et le sexe (figure 2 A et B). Chez les mâles cependant, excepté la semaine 5 où le poids vif de la ration F2 a été significativement (P ˂ 0,05) plus faible que celui des autres, les valeurs ont été comparables (P >0,05) tout au long de la période de l’étude. A l’exception des semaines 4 et 6 où toutes les valeurs étaient comparables quelle que soit la ration, le traitement F2 a en général induit les poids vif significativement (P ˂ 0,05) plus élevés que ceux de F1 et seulement à la 7ème semaine pour le traitement F3.
Figure 2 : Evolution hebdomadaire du poids vif moyen (g) des cailles en fonction du taux de protéines de la ration A, ♂ =m = mâle ; B, ♀ = f = femelle |
Le gain de poids a baissé considérablement tout au long de l’étude (Figure 3 A et B). Chez les mâles, excepté à la semaine 6 où le traitement F2 a induit le gain de poids significativement (P ˂ 0,05) plus grand, les valeurs de ce paramètre ont été toujours comparables (P > 0,05). Chez les femelles toutefois, le même traitement (F2) a induit à 4 et 7 semaines des valeurs significativement (P ˂ 0,05) plus grandes que F3 et F1 respectivement.
Figure 3: Evolution du gain moyen de poids hebdomadaire des cailles en fonction du taux de protéines de la ration A, ♂ =m = mâle ; B, ♀ = f = femelleids vif moyen (g) des cailles en fonction du taux de protéines de la ration |
L’indice de consommation a augmenté dans tous les traitements avec l’âge (figure 4). De la 4ème à la 6ème semaine, les valeurs de ce paramètre ont été comparables entre les différents traitements. Cependant, la ration à 20% de protéines a induit un indice de consommation significativement supérieur (P ˂ 0,05) aux deux autres par ailleurs comparables (P > 0,05).
Figure 4. Evolution de l’indice de consommation des cailles en fonction du taux de protéines de la ration |
Les caractéristiques de la carcasse et des proportions des parties par rapport au poids vif sont résumées dans le tableau 3.
Le rendement carcasse a été comparable (P > 0,05) chez les mâles quel que soit le taux de protéine des rations. Chez les femelles et indépendamment du sexe, les rendements significativement (P ˂ 0,05) les plus faibles ont été enregistrés avec la ration contenant 22% de protéines en comparaison aux autres qui ont par ailleurs été comparables (P > 0,05).
Indépendamment du sexe, les proportions du bréchet ont été comparables (P > 0,05). Celles des cuisses chez les femelles l’ont également été. Chez les mâles, les proportions significativement (P ˂ 0,05) les plus faibles ont été notées avec la ration contenant 22% de protéines tandis que les autres présentaient des valeurs comparables (P > 0,05).
Quel que soit le sexe, F2 a présenté pour l’aile, des valeurs significativement les plus faibles comparé aux autres rations qui ont induit des valeurs comparables. Le taux de protéines de la ration n’a eu aucun effet significatif sur les proportions des pattes et de la tête. Les proportions du dos des rations F1 et F2 ont été comparables (P >0,05) mais significativement (P ˂ 0,05) supérieures à celles de F3.
Tableau 3: Effet du niveau de protéines de la ration sur le rendement carcasse et les proportions des différentes parties (% PV ± ET) des cailles. |
||||
Caractères |
Sexe |
Rations expérimentales |
||
F1 (18%) |
F2 (20%) |
F3 (22 %) |
||
Rendement carcasse |
Mâle |
78,03 ± 2,18a |
76,53 ± 2,92a |
75,36 ± 1,12a |
Femelle |
76,56 ± 5,33b |
73,34 ± 2,99b |
68,43 ± 2,33a |
|
Moyenne |
77,30 ± 3,96b |
74,94 ± 3,27b |
71,90 ± 4,02a |
|
Bréchet |
Mâle |
28,28 ± 0,09b |
27,77 ± 1,15b |
26,83 ± 0,40a |
Femelle |
26,25 ± 1,01ab |
25,45 ± 1,28a |
27,10 ± 0,17b |
|
Moyenne |
27,26 ± 1,26a |
26,61 ± 1,68a |
26,96 ± 0,32a |
|
Cuisse |
Mâle |
13,60 ± 0,02b |
13,02 ± 0,17b |
11,81 ± 0,85a |
Femelle |
12,82 ± 1,51a |
12,21 ± 1,10a |
12,42 ± 0,10a |
|
Moyenne |
13,21 ± 1,10b |
12,62 ± ,86ab |
12,12 ± ,93a |
|
Ailes |
Mâle |
6,42 ± 0,28ab |
6,09 ± 0,47a |
6,54 ± 0,20b |
Femelle |
6,30 ± 0,67b |
4,99 ± 0,20a |
5,85 ± 0,36b |
|
Moyenne |
6,36 ± 0,50b |
5,54 ± 0,66 a |
6,20 ± 0,45b |
|
Tête |
Mâle |
2,94 ± 0,06a |
3,13 ± 0,32a |
3,01 ± 0,24a |
Femelle |
3,04 ± 0,25a |
2,76 ± 0,19a |
2,67 ± 0,43a |
|
Moyenne |
2,99 ± 0,18a |
2,95 ± 0,319a |
2,84 ± 0,37a |
|
Pattes |
Mâle |
1,35 ± 0,21a |
1,52 ± 0,01a |
1,38 ± 0,10a |
Femelle |
1,35 ± 0,17a |
1,40 ± 0,24a |
1,23 ± 0,34a |
|
Moyenne |
1,35 ± 0,19a |
1,46 ± 0,18a |
1,30 ± 0,25a |
|
Dos |
Mâle |
17,28 ± 2,36b |
16,77 ± 0,45ab |
15,25 ± 0,83a |
Femelle |
17,01 ± 1,40b |
18,32 ± 2,62b |
14,37 ± 1,91a |
|
Moyenne |
17,14 ± 1,85b |
17,55 ± 1,96b |
14,81 ± 1,48a |
|
a, b, c: sur la même ligne, les valeurs affectées de la même lettre ne sont pas significativement différentes (P >0,05) à sexes
comparables;
|
Les proportions des organes viscéraux des cailles à 7 semaines d’âge en fonction du taux de protéines de la ration sont consignées dans le tableau 4. Le taux de protéines de la ration n’a induit aucun effet significatif sur les proportions du gésier, des gonades et de la graisse abdominale. Les proportions du cœur et du foie des mâles nourris avec un aliment contenant 22% de protéines ont été significativement (P ˂ 0,05) plus grands que celles des autres traitements qui ont par ailleurs été comparables (P > 0,05). Le taux de protéines de la ration n’a eu aucun effet significatif sur les proportions du foie et du cœur chez les femelles.
Tableau 4: Effet du taux de protéines de la ration sur les proportions des organes viscéraux par rapport aux poids vifs des cailles |
||||
Caractères |
Sexe |
Rations expérimentales |
||
F1 (18%) |
F2 (20%) |
F3 (22 %) |
||
Foie |
Mâle |
1,67 ± 0,25a |
1,55 ± 0,16a |
1,92 ± 0,07b |
Femelle |
1,80 ± 0,17a |
1,83 ± 0,19a |
1,66 ± 0,21a |
|
Moyenne |
1,73 ± 0,22 a |
1,69 ± 0,22 a |
1,80 ± 0,20 a |
|
Cœur |
Mâle |
0,72 ± 0,02a |
0,67 ± 0,07a |
0,80 ± 0,01b |
Femelle |
0,66 ± 0,05a |
0,66 ± 0,04a |
0,71 ± 0,02a |
|
Moyenne |
0,70 ± 0,05a |
0,66 ± 0,05a |
0,75 ± 0,05b |
|
Gésier |
Mâle |
1,90 ± 0,25a |
1,89 ± 0,26a |
2,05 ± 0,09a |
Femelle |
1,77 ± 0,16a |
1,52 ± 0,21a |
1,64 ± 0,20a |
|
Moyenne |
1,83 ± 0,21a |
1,70 ± 0,30a |
1,84 ± 0,26a |
|
Gonades |
Mâle |
0,02 ± 0,01a |
0,01 ± 0,01a |
0,01 ± 0,01a |
Femelle |
0,20 ± 0,01a |
0,33 ± 0,20a |
0,43 ± 0,62a |
|
Graisse abdominale |
Mâle |
0,59 ± 0,44a |
0,88 ± 0,07a |
0,66 ± 0,22a |
Femelle |
0,80 ± 0,60a |
1,02 ± 0,82a |
1,14 ± 0,49a |
|
Moyenne |
0,70 ± 0,51 a |
0,94 ± 0,56 a |
0,90 ± 0,43 a |
|
a, b, c: sur la même ligne, les valeurs affectées de la même lettre ne sont pas significativement différentes (P >0,05) à sexes comparables |
Prise en compte exclusivement, la ration F2 ayant induit le poids vif le plus élevé, on note comme le présente le tableau 5, une corrélation positive et significative entre le poids vif et les poids du cœur, du foie (P ˂ 0,01), puis du gésier et des testicules (P ˂ 0,05). Seul le poids de la graisse abdominale n’a pas été significativement corrélé avec celui du poids vif des mâles dont l’aliment contenait 20% de protéines.
Tableau 5: Corrélations entre poids vif et quelques organes viscéraux des mâles F2 |
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Poids vif |
Cœur |
Foie |
Gésier |
Gonade |
Graisse ab. |
Poids vif |
1 |
|
|
|
|
|
Cœur |
0,981** |
1 |
|
|
|
|
Foie |
0,992** |
0,948** |
1 |
|
|
|
Gésier |
0,901* |
0,969** |
0,839* |
1 |
|
|
Testicules |
0,875* |
0,763 |
0,929** |
0,578 |
1 |
|
Graisse ab. |
-0,338 |
-0,516 |
-0,217 |
-0,713 |
0,160 |
1 |
*. La corrélation est significative au niveau 0,05. |
|
|||||
**. La corrélation est significative au niveau 0,01. |
|
Pris globalement, le poids vif des femelles à 7 semaines a été positivement et significativement corrélé à ceux du cœur, du foie et de la graisse abdominale contrairement à ceux du gésier et des gonades.
Avec la ration F2 (tableau 6) qui a induit le poids significativement plus élevé à 7 semaines d’âge chez les femelles, le poids vif a été positivement et significativement corrélé avec celui du cœur, du foie, du gésier et des gonades contrairement à celui du gésier.
Tableau 6 : Corrélations entre poids vif et quelques organes viscéraux des femelles F2 |
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Poids vif |
Cœur |
Foie |
Gésier |
Gonade |
Graisse ab. |
Poids vif |
1 |
|
|
|
|
|
Cœur |
0,999** |
1 |
|
|
|
|
Foie |
0,972** |
0,980** |
1 |
|
|
|
Gésier |
-0,238 |
-0,274 |
-0,458 |
1 |
|
|
Gonades |
0,965** |
0,974** |
1,000** |
-0,485 |
1 |
|
Graisse ab. |
0,921** |
0,906* |
0,805 |
0,159 |
0,786 |
1 |
*. La corrélation est significative au niveau 0.05. |
||||||
**. La corrélation est significative au niveau 0.01. |
Les résultats de cette étude ont révélé que la consommation alimentaire n’a pas été significativement affectée par le niveau de protéines des rations. Ces observations confirment les affirmations de Sankande (1993) selon lesquelles le taux de protéines alimentaire ne constituerait pas un facteur d’influence de la consommation alimentaire. En effet, les oiseaux consomment plus pour satisfaire leurs besoins énergétiques que protéiques (Devlin 1992 ; Sankande 1993). Les consommations alimentaires cumulées à 7 semaines sont largement supérieures à celles obtenues entre 4 et 6 semaines chez la caille du Japon par certains auteurs (Bonos et al 2010 ; Seyed-Alireza et al 2011 ; Attia et al 2012). Elles se rapprochent cependant de celles de INRA (1989), Abdel-Hakim et al (2009) et de Berrama et al (2011). Ces divergences de valeurs généralement pour la même période corroborent les observations de Alkan et al (2010) selon lesquelles il existerait des lignées se distinguant sur la base de leurs poids adultes en lignées lourdes qui consommeraient plus d’aliment que les lignées dites légères. Les animaux utilisés dans le cadre de ces travaux pourraient être issus des lignées dites lourdes puis que leurs consommations alimentaires se rapprochent plus de celles de ces dernières (Alkan et al 2010 ; Berrama et al 2011).
Dans l’ensemble, le poids vif augmente avec le niveau protéique de la ration entre 18 et 20%. Le poids vif induit par la ration à 20% de protéines brutes a été relativement supérieur à ceux des autres rations et traduirait ainsi, une meilleure assimilation de l’aliment due à un niveau de protéines qui serait optimal dans cette ration. La faible croissance pondérale observée avec la ration F3 serait la conséquence de la consommation d’un aliment trop riche en protéines (22%) pour la phase de croissance. En effet, augmenter le taux protéique de l’aliment au-delà d’un certain seuil dans l’aliment des animaux à une phase de développement bien précise n’améliorerait pas l’accrétion des protéines mais pourrait plutôt avoir des effets délétères sur la synthèse protéique (Tesseraud 1995) en induisant des modifications de l’équilibre hormonal des animaux (Kita et al 1989).
Les valeurs du poids vif obtenues dans le cadre de cette étude sont plus élevées que celles relevées à 6 semaines avec la caille du Japon par plusieurs auteurs (Bonoset al 2010 ; Abdel-Azem etAbdel-Azem 2010 ; Abdel-Hakimet al 2009). Elles sont cependant comparables à celles obtenues par Vali (2009) à 9 semaines chez la caille du Japon également. Cette variabilité du poids pourrait s’expliquer soit par l’âge, soit par l’orientation de certaines lignées vers une précocité dans la production de viande (Alkan et al 2010).
Comme pour le poids vif, le gain moyen de poids a augmenté avec le taux de protéines de la ration entre 18 et 20%. Excepté chez les mâles, cette augmentation a été significative. Les valeurs les plus faibles sont une fois de plus enregistrées avec le traitement F3 et dont la cause serait l’effet négatif d’un taux de protéines élevé dans l’aliment.
Indépendamment de la ration et du sexe, le gain moyen de poids a baissé tout au long de l’étude. Si cette tendance est semblable à celle observée par Berrama et al (2011) sur deux générations successives de caille japonaise, elle est cependant contraire à celle mentionnée par divers auteurs (Almeida et al 2002 ; Özbeyet al 2006 ; Abdel-Hakim, et al 2009 ; Abdel-Azeem et Abdel-Azeem 2010). En effet, selon ces derniers, le gain de poids est supposé augmenter entre la 4ème et la 5èmesemaine avant de décroître progressivement. Ceci se justifie par des valeurs très élevé à la semaine 4 de notre étude. Excepté cela, les gains moyens de poids se rapprochent dans l’ensemble de ceux des auteurs tels que Özbey et al (2006) Abdel-Azeem et Abdel-Azeem (2010).
Excepté chez les mâles, l’indice de consommation a été significativement affecté par le taux de protéines de la ration. Il a baissé avec ce taux entre 18 et 20% mais a plutôt augmenté avec F3 par rapport aux autres rations. En effet, chez les femelles d’une part et indépendamment du sexe d’autre part, les indices de consommation du traitement F3 à 22% de protéines, ont été significativement plus élevés que ceux du traitement F2. Ceci traduit chez la caille, une mauvaise conversion des aliments à très fortes teneurs protéiques qui agiraient en déprimant l’assimilation des nutriments chez ces animaux (Kita et al 1989 ; Devlin 1992). On note également que quelle que soit la ration, les indices de consommations chez les femelles ont été plus faibles que ceux des mâles traduisant ainsi à âge égal, une meilleure conversion de l’aliment par ces dernières (INRA 1989).
Les indices de consommation moyens notés dans le cadre de ces travaux sont largement supérieurs à ceux trouvés à 6 semaines par Ozbey et Ozcelik, (2004), Abdel-Hakim, et al (2009) et Bonos et al (2010), puis à 7 semaines par Vali (2009). Ceci se justifie par le fait que cet essai s’est essentiellement déroulé en phase de finition. En effet, les valeurs élevées de l’indice de consommation enregistrées durant les dernières semaines de croissance de la caille se justifient avec les faibles gains de poids notés pour la même période et mettent ainsi en évidence, la diminution de la capacité de l’oiseau à convertir l’aliment en croissance -finition (INRA 1989 ; Berrama et al 2011).
Le rendement carcasse relativement plus élevé à F1 est resté comparable à celui de F2. Ces valeurs ont été significativement supérieures au rendement induit par la ration à 22% de protéines et seraient dues à l’effet bénéfique d’un aliment contenant un taux de protéines apparemment optimal (Devlin 1992). Les rendements obtenus dans le cadre de cet essai sont comparables à ceux trouvés avec la caille japonaise à 35 jours par Baylan et al (2006) et à 42 jours par Bonos et al (2010). Cependant, ils sont supérieurs à ceux notés à 42 jours par Ozbey et Ozcelik (2004), Rogério (2007) et Alkan et al (2010) ensuite à 50 jours par Vali (2009). Ces variations dépendraient des types génétiques même si dans leurs travaux, Alkan et al (2010) ont conclu que les rendements carcasse des lignées lourdes et légères seraient comparables. Nos observations laissent suggérer que les valeurs du rendement carcasse de la caille dépendraient également et surtout du sexe et de l’âge des animaux puisque comme dans nos travaux, le rendement carcasse des mâles trouvés par Bonos et al (2010) a été plus élevé que celui des femelles.
Contrairement aux proportions par rapport au poids vif de la tête et des pattes, celles du bréchet, des cuisses, des ailes et du dos ont été significativement affectées par le taux de protéines des différentes rations. Indépendamment du sexe, les proportions du bréchet ont été cependant comparables entre les traitements. Ces résultats sont opposés aux observations de Corrêa et al (2008) qui ont rapporté que la proportion du bréchet augmentait significativement avec le niveau de protéines de la ration chez les cailles femelles. Taracewicz et al (2007) avaient trouvé que les aliments avec de faibles niveaux de protéines n’affectaient pas significativement les proportions du bréchet et des pattes par rapport au poids vif. Nos résultats corroborent cependant ceux de Seyed-Alireza et al (2011) qui en nourrissant les cailles du Japon avec des aliments dont le rapport energo-protéique variait de 107 à 138 avaient relevé des différences significatives pour les proportions du bréchet et du dos, mais également des pattes contrairement à nos résultats. Les faibles proportions du bréchet et du foie des femelles dans la présente étude concordent avec les résultats de Bonos et al (2010) qui en nourrissant les cailles avec des aliments contenant des promoteurs de croissance, avaient obtenu les mêmes tendances que les nôtres. Dans leurs travaux, Sacakli et al (2006), Çakir et al (2008) puis Ghosh et al (2008) ont trouvé que les caractéristiques de la carcasse n’étaient pas affectées par des aliments contenants des acidifiants.
Le fait que les proportions du foie et du cœur de la ration F3 (22% de protéines brutes) aient été significativement supérieures à celles des deux autres traitements pourrait traduire une hyper activité de ces organes en comparaison à ceux des autres traitements. En effet, en considérant que le taux de protéines dans la ration F3 est supérieur aux besoins de la caille en finition, le foie qui constitue un organe essentiel et prioritaire dans le processus de détoxification de l’organisme intervient en travaillant plus intensément. Cette hyper activité serait à l’origine de son hypertrophie (Devlin 1992). Le niveau de protéines de la ration n’a pas significativement affecté les proportions du gésier, des gonades et de la graisse abdominale. Les valeurs obtenues pour le foie, le cœur et la graisse abdominale ont été inférieures à celles enregistrées par Denli et al (2004) à 38 jours chez la caille du Japon et par Wilkanowska et al (2013) à 35 et à 45 jours chez la caille Pharaon. Les proportions des testicules ont également été inférieures à celles notées par ce dernier auteur. Si les valeurs obtenues pour le gésier ont été inférieures à celles de Devlin (1992), elles ont cependant été comparables à celles notées par Wilkanowska et al (2013) chez la caille pharaon à 35 et à 45 jours.
Au terme de cette étude portant sur l’effet du niveau de protéines de la ration finition sur les paramètres de croissance et de la carcasse, chez la caille (Coturnix sp), les conclusions suivantes ont été tirées:
En phase de finition, un aliment contenant 20% de protéines brutes peut être utilisé plutôt que 18 % ou 22% pour obtenir un bon rendement en poids vif et carcasse chez la caille démarrée avec un aliment à 27% de protéines et 2 900 kcals d’énergie métabolisable dans les hautes terres de l’Ouest-Cameroun.
A cet âge précisément, le poids vif des animaux peut également être un indicateur des performances de reproduction sur la base du poids des gonades chez la caille nourrie avec cet aliment.
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Received 10 June 2015; Accepted 27 June 2015; Published 1 August 2015