Livestock Research for Rural Development 25 (8) 2013 Guide for preparation of papers LRRD Newsletter

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La cuniculture fermière en Algérie : une source de viande non négligeable pour les familles rurales

D Saidj, S Aliouat, F Arabi, S Kirouani, K Merzem, S Merzoud, I Merzoud et H Ain Baziz

Laboratoire de recherche « Production et Santé animales
Ecole Nationale Supérieure Vétérinaire, BP 161, Hassen Badi, El Harrach, Alger, Algérie
dyhiasdj1@yahoo.fr

Résumé

Notre étude avait pour objectif de caractériser l’élevage familial du lapin dans quatre régions du nord de l’Algérie: Tizi Ouzou, Bouira, Setif et Bordj Bou Arreridj. Une enquête a été effectuée au niveau de 216 élevages comptant un effectif total de 3762 lapins dont 955 lapines reproductrices

Les résultats montrent que la taille moyenne des élevages enquêtés est de 4 à 5 lapines reproductrices par élevage. Le cheptel est composé de lapin de phénotype variable de par les différentes couleurs de la robe. Les élevages suivis par des femmes sont majoritaires dans les régions de Bouira et Tizi Ouzou où ils représentent 81,3% en moyenne. La production des lapins est destinée soit à la commercialisation (17,6% des élevages) soit à l’autoconsommation (29,2% d’entre eux) soit aux deux à la fois (53,2% des élevages). Selon la saison, l’alimentation des animaux est composée d’épluchures de légumes et/ou de fruits, de pain sec et de débris végétaux (son, foin, paille, herbe, feuilles d’arbres). Les résultats indiquent que dans 52,3% des élevages étudiés la distribution de l’aliment s’effectue 2 fois par jour. L’élevage du lapin au sol est effectué dans 70,4% de la totalité des élevages. Dans le reste des élevages, les lapins sont logés soit dans des cages artisanales (19 % des élevages) soit dans des fûts et autres moyens (dans 10,6% des élevages). Le diagnostic de gestation est procédé dans la plupart des élevages par palpation abdominale avant ou après 11 jours post coitum. Le rythme de reproduction extensif est pratiqué dans 49,5% des élevages, exception faite pour la région de Sétif où le rythme intensif est le plus répandu. La prolificité est entre 5 et 7 lapereaux par portée dans la majorité des élevages étudiés.

Mots clés: élevage familial traditionnel, lapin, production



Farming rabbits in Algeria: a not negligible source of meat for rural families

Abstract

Our study aimed to characterize the family farm rabbit in four regions of northern Algeria: Tizi Ouzou, Bouira, Setif and Bordj Bou Arreridj. A survey was conducted at 216 farms counting a total of 3762 rabbits with 955 breeding does.

The results show that the average size of farms surveyed is 4-5 breeding does per farm. The herd is composed of rabbit variable phenotype by different colors of the fur. Farms followed by women predominate in the regions of Tizi Ouzou and Bouira where they represent 81.3% on average. Production is for rabbits or marketing (17.6% of farms) or consumption (29.2% of them) or to both (53.2% of farms). Depending on the season, the feed is composed of vegetable peelings and / or fruit, bread and plant debris (sound, hay, straw, grass, tree leaves). The results indicate that 52.3% of the farms studied the distribution of food occurs 2 times / day. The rabbit breeding ground is performed in 70.4% of all farms. In the remaining farms, rabbits are housed either in cages crafts (19% of farms) in drums and other means (in 10.6% of farms). Pregnancy diagnosis process is in most farms by abdominal palpation before or after 11 days post coitum. The pace of extensive breeding is practiced in 49.5% of the farms, except for the Setif region where intensive rhythm is the most common. Prolificacy is between 5 and 7 pups per litter in the majority of farms studied.

Keywords: traditional family farming, rabbit, production


Introduction

La cuniculture présente de nombreux avantages : citons entre autres la grande prolificité de l’espèce et sa capacité à transformer les fourrages en viande consommable qui font du lapin, un animal économiquement très intéressant. Elle assure une production abondante sur une surface relativement réduite. Le lapin est peu exigeant sur ses conditions d’élevage et son alimentation est peu couteuse, notamment si cette dernière est naturelle  et traditionnelle. Le lapin a la capacité de convertir les protéines contenues dans les plantes riches en cellulose inutilisables par l’Homme, en protéines animales de haute qualité nutritionnelle. Selon Lebas et al (1996) et Bolet (1994), jusqu’à 20 % des protéines alimentaires absorbées par le lapin sont fixées en viande comestible.

Selon Rouvier (1991), l'élevage fermier traditionnel qui existait en France, Italie et Espagne auparavant a été en grande partie remplacé par un élevage rationnel et intensif, suivant un modèle qui n'est pas transposable a priori dans des conditions environnementales et socio économiques très différentes.

La cuniculture algérienne selon un mode traditionnel existe toujours, de type fermier, familial, de faible effectif comparé aux élevages rationnels. Cet élevage est une évidence dans les familles villageoises puisqu’elle est considérée comme une source secondaire de revenus et de protéines nobles. Pratiqué à une petite échelle, ce type d’élevage peut permettre à chaque famille de produire de la viande pour ses propres besoins à savoir pour l'autoconsommation. Mais sa production en grande quantité peut générer des revenus, des profits pour l'ensemble de la famille, sachant que cet élevage représente une activité qui demeure encore secondaire dans la majorité des cas.

Cette présente étude a pour objectif, la mise en évidence des principales caractéristiques de l’élevage cunicole familial traditionnel dans quelques régions du nord d’Algérie. Cette enquête directe sur le terrain, consiste à évaluer les méthodes d’élevages traditionnels utilisées dans le milieu rural ainsi que les particularités de la conduite d'élevage.


Matériels et méthodes

Région concernée par l’étude et nombre d’élevages visités 

Une enquête a été menée sur 216 élevages en milieu rural répartis dans quatre régions situées au nord de l’Algérie : Tizi Ouzou, Bourdj Bou Arreridj, Bouira et Sétif. Le choix des régions est fait selon la disponibilité des enquêteurs sur le terrain.  

Méthode d’enquête 

Des visites ont été effectuées dans les élevages étudiés et des questionnaires sont remplis par nous même après chaque visite. Pour compléter, des interviews des éleveurs ont été réalisées sur place. 

Le questionnaire 

Le questionnaire comporte des questions à choix multiple. Ces dernières sont classées en quatre rubriques :

1-      données concernant l’éleveur qui s’occupe des élevages

2-      données concernant la reproduction des animaux

3-      données concernant l’alimentation

4-      données concernant le logement des animaux.

 Les résultats obtenus sont exprimés en nombre et en pourcentage pour l'enquête effectuée pour chaque région et pour la totalité des élevages.


Résultats et discussions

Les animaux utilisés dans 100% des élevages concernés par l'enquête, sont des lapins de population locale. Tous les éleveurs pratiquent la saillie naturelle. Ce lapin local englobe un ensemble d’animaux très hétérogènes aussi bien sur le plan morphologique que par leurs performances.  

Le responsable de l'élevage 
Figure 1: Caractérisation de l’éleveur

Les élevages sont majoritairement conduits par des femmes (51,8 %), suivi de l’homme avec 34,2 %, soit 112 élevages, puis les enfants avec 13,9 % (Figure 1). Ces résultats confirment ceux retrouvés par Djellal et al (2006) qui retrouvent en Algérie (la région de Tizi Ouzou) que 66 % des élevages sont conduits par des femmes.

Toutes les femmes qui s’occupent des élevages sont des femmes au foyer, ce qui explique un taux élevé, malgré qu’il y ait une différence remarquable entre les régions visitées (un taux élevé de femmes à Tizi Ouzou et Bouira, un taux élevé d’hommes à Sétif et un taux élevé d’enfants à Bordj Bou Arreridj). Cette différence se remarque entre l’Algérie et le Maroc par Jaouzi et al (2006) qui retrouvent que le mari est le responsable de l'élevage dans 61,0% des cas.

Dans la région de Sétif, 100% des hommes qui s’occupent des lapins ont une ferme de bovins et ovins, laissant toujours un petit coin pour les animaux de basse cours.

Nombre d’animaux et taille des élevages 

Tableau 1 : Effectif des animaux

Région

Nombre  total d’animaux

Lapereaux sous la mère

Mâles reproducteurs

Femelles reproductrices

Lapereaux en engraissement

Nombre d’animaux  par Elevage

Tizi Ouzou

616

332

69

143

83

8 à 9 lapins

Bordj Bou Arerridj

/

/

/

158

/

4 à 5 femelles

Bouira

622

259

57

103

 203

13 à 14 lapins dont 2 à 3

Femelles

Sétif

2346

222

170

551

1403

39 à 40 lapins

Plus de 3742 lapins sont recensés dans les élevages visités avec 955 femelles reproductrices et en moyenne entre 2 et 5 lapines par élevage (Tableau 1). Nous n’avons pas pu visiter tous les élevages fermiers existant dans les quatre régions étudiées, ce qui nous donne un effectif total faible par rapport à l’effectif réel retrouvé par Lebas et Bolet (2008) en Tunisie, qui se situe autour de 5000 lapines reproductrices. Dans la région de Bordj Bou Arerridj, nous n’avons pas pu recenser les lapins de différents âges car les éleveurs n’ont pas l’âge approximatif des animaux, seules les femelles ayant mis bas se distinguent des autres animaux. 

Selon Bergaoui (1992) en Tunisie, le nombre de femelles par élevage familial est de 10,5.

Selon Djellal et al (2006), l'unité de 1 à 4 femelles constitue la taille moyenne des élevages avec une fréquence de 80%, par contre celle de 5 à 8 femelles est moins fréquente (17%).  

Disposition des animaux 
Figure 2: Disposition des animaux dans l’élevage

La séparation des animaux selon l’âge, le sexe et le stade de reproduction des lapines est très difficile à réaliser dans ce type d'élevage, surtout lorsqu'il s'agit d'animaux élevés au sol ou dans des terriers. Les  résultats de l'enquête révèlent que 30,5% des éleveurs séparent leurs animaux selon l’âge le sexe et le stade physiologique des lapines et 19% des éleveurs séparent leurs animaux selon la période de reproduction (stade de reproduction) (Figure 2). Dans la région de Sétif, près de 81,3% des éleveurs n’effectuent  pas de séparation, cela dépendrait de l’espace disponible pour les animaux.  

But des élevages
Figure 3: But des élevages visités

Près de 53,2 % des élevages ont un objectif mixte (autoconsommation et commercial). Les femmes qui s’occupent des élevages, étant femmes au foyer, gagnent un peu d’argent en vendant l’excédant de viande, une fois la consommation familiale satisfaite. Dans le cas exceptionnel de la région de Sétif où l’homme est responsable des élevages,  40,9 % des élevages sont orientés vers la vente seulement et 47,4 % vers la vente et la consommation familiale et seulement 11,8 % sont consacrés pour l’autoconsommation. Selon Ait Tahar et Fettal (1990) sur la même population, l’orientation principale est l’autoconsommation avec 66% de la production, mais le reste est vendu. La totalité des éleveurs enquêtés produisent uniquement de la viande soit pour la vente, soit pour l’autoconsommation. Le reste des productions n’est pas leur préoccupation (par exemple les peaux ou les poils). Ce type d’élevage existant dans des régions rurales, est décrit par Djellal et al 2006 dans le même pays et dans les pays voisins par  Lebas et Bolet 2008, Bergaoui 1992, Jaouzi et al 2006, Lukefahr et Cheeke 1990, Finzi et al 1989,  Paul et al 2000.

Diagnostic de gestation
Figure 4: Diagnostic de gestation des lapines

La gestation est détectée par palpation abdominale dans 59,2 % des cas avec un taux de 16,7 % des palpations qui sont effectuées avant 11 jours post coïtum, ce qui n’est pas négligeable (Figure 4). Lebas et al (1991) notent que la palpation s’effectue entre le 10ème et le 14ème jour de gestation ; avant cet intervalle, elle est inefficace et au delà, il y a risque d’avortement. Il faut noter que dans les régions concernées, 100% des palpations sont effectuées par des femmes même si le responsable de l’élevage est un homme. 

Selon 10,6 % des éleveurs, il existe d’autres méthodes de diagnostic de gestation en dehors de la palpation abdominale :

Nombre des lapereaux par portée 
Figure 5: Prolificité des lapines locales à la naissance

Les informations sur ce paramètre sont données par l’éleveur approximativement vu que quelques mises bas se font dans des fûts, terriers.., et que les femmes qui s’occupent des élevages ne vérifient pas minutieusement les nids par peur que les lapines les abandonnent. Notre enquête a montré que 63% des femelles ont une prolificité comprise entre 5 et 7 lapereaux tandis que pour 29,6% elle est supérieure à 7 lapereaux par mise bas (Figure 5). Il faut mentionner que les éleveurs précisent que la prolificité entre 1 et 4 lapereaux par portée, est remarquée surtout lors de la 1ère mise bas de la lapine.

Sur la même population locale et dans des conditions d'élevage traditionnelles, Djellal et al (2005) signalent que la taille de portée à la naissance varie de 5 à 8 nés totaux dont 4 à 7 nés vivants. L'enquête faite par Jaouzi et al (2006) a rapporté un nombre de nés totaux moyen de 7,2 lapereaux par mise bas, pour les 95.1% d'éleveurs concernés.

Ces résultats se rapprochent de ceux obtenus sur la  population locale tunisienne par Kennou et Lebas (1990) qui rapportent un nombre de nés totaux de 6,3.

Rythme de reproduction 
Figure 6: Rythme de reproduction dans les élevages visités

La Figure 6 montre que l’enquête révèle 49.5% des éleveurs pratiquant le rythme extensif (saillie à partir de 20 jours post partum). Pour le rythme intensif (saillie pendant les 3 premiers jours post partum), le taux est de 31%, mais il faut signaler le taux très élevé d’animaux qui ont subit le rythme intensif dans la région de Sétif (77,9%). Ce taux peut s’expliquer par le fait que les animaux des élevages dans cette région sont toujours à longueur d’année ensemble (mâles et femelles) sachant que la lapine est réceptive à un jour post partum.

Dans 19,44% des cas, l’éleveur essaie de contrôler les saillies, sépare les mâles des femelles reproductrices  et il les réunit pendant quelques jours à partir du 10ème jour post partum. Le mode d’élevage détermine en grande partie la conduite de la reproduction car pour les lapins qui vivent au sol et tous ensembles (comme dans la région de Sétif), il est très difficile de contrôler la reproduction.

Kennou (1990) rapporte que dans 30,5% des cas, le mâle est en permanence avec les femelles; la reproduction est libre. Alors que dans le reste des cas (69,5%), l’éleveur essaie de contrôler et de maîtriser la reproduction,  la saillie ayant lieu soit au cours de la première semaine post-partum (rythme intensif) dans 31% des cas, soit dans la seconde semaine post-partum (rythme semi intensif) dans 53% des cas, soit après le sevrage de la portée (rythme extensif) dans 16% des cas.

Bergaoui (1992) décrit de la même façon les élevages traditionnels en Tunisie ; les élevages sont conduits soit avec présence permanente des mâles avec les lapines et les jeunes, soit avec élevage séparé des mâles et / ou des jeunes puisqu’i1s sont retirés pour des périodes données. 

Nature des aliments et fréquence des repas 

L’alimentation est très variée, elle est composée d’herbe fraîche, de légumes ou épluchures (carottes, navets, laitue, pomme de terre…), de pain sec, de fruits (pommes, melon, pastèque, grenade,….), de foin et paille, de feuilles d’arbres et rarement de son de blé ou d’orge. Ces derniers sont distribués surtout chez les femelles gestantes et/ou allaitantes car pour les éleveurs qui séparent les animaux, cela peut être considéré comme un complément. 100% des éleveurs distribuent plusieurs types de produits ou sous produits dans un même élevage (parmi les produits cités ci dessus) ; ces produits ne sont pas coûteux, ce qui favorise la production de viande à moindre coût.     

Ce type d’alimentation chez le lapin fermier est décrit dans les pays méditerranéens voisins par  Djellal et al (2005 et 2006) dans la région de Kabylie en Algérie, Barkok (1992) au Maroc, Lebas et Bolet (2008), Bergaoui (1992) et Finzi (2006) en Tunisie et Aguirre et al (2000) en régions montagneuses d’Espagne.

Figure 7: Fréquence de distribution des repas par jour

La Figure 7 ci-dessus représente la fréquence de distribution d’aliment aux animaux. Plus de 52,3 % des éleveurs assurent une distribution 2 fois par jour (plus de 50% des élevages concernés dans les trois régions : Tizi Ouzou : 57,33%, Bourj Bou Arerridj : 54.29% et Bouira : 70,2 %). 23,6 % des éleveurs distribuent l’aliment selon sa disponibilité (avec une fréquence très élevée au niveau de la région de Sétif : 54,2 %) et plus rarement, 5,1 % des éleveurs distribuent fréquemment l’aliment (plus de 3 fois par jour).

Les fréquences de distribution varient d’une région à une autre et d’une saison à une autre. La disponibilité des fourrages verts ou secs ainsi que les feuilles d’arbres dépend de la saison. En Tunisie, où le climat est similaire à celui de l’Algérie, Kennou (1990) décrit le même mode et la même fréquence de distribution de l’aliment. Lebas et Bolet (2008) rapportent que l'alimentation fait appel à un peu de céréales, des issues de meunerie, des déchets de la cuisine et des fourrages distribués verts ou secs en fonction des disponibilités.

Les déchets de cuisine et le pain sec sont plus fréquemment distribués dans les régions de Tizi Ouzou, Bourj Bou Arreridj et Bouira. Cela pourrait s’expliquer par le fait que près de 52 % des élevages y sont conduits par des femmes.

Logement des animaux 
Figure 8: logement des animaux

Les enquêtes effectuées révèlent une variété d'habitats des lapins selon les régions et la disponibilité. 70,4 % des éleveurs effectuent leur élevage au sol  avec plus de 93,2 % dans la région de Sétif. Ces élevages sont effectués soit dans des bâtiments aménagés, soit en plein air ou même dans des bâtiments avec ouverture vers une cour à l’extérieur pour laisser les animaux sortir. L’élevage en cages grillagées artisanales est moins répandu avec 19 %. L’utilisation des cages est plus répandue dans la région de Tizi Ouzou avec 38,7 %. Plus de 12 % des éleveurs utilisent des fûts pour isoler les femelles gestantes pour mettre bas au calme puis allaiter les portées et 3,2 % utilisent les carcasses de réfrigérateurs recyclés, des caisses en bois ou même des buses. Les photos 1, 2, 3, 4 et 5 illustrent les différents types d’élevage.

Ce type d’élevage est décrit par Djellal et al (2006) avec 70% des élevages effectués dans de vieux bâtiments aménagés et 30% à l'extérieur. Dans les pays voisins (Maroc et Tunisie),  Bergaoui (1992) et Lebas et Bolet (2008) constatent les mêmes modèles de logement des lapins.

Photo 1: lapine dans un fût Photo 2: lapine dans une armoire recyclée Photo 3: lapins en plein air

Photo 4: cages artisanales Photo 5: une lapine rentre dans son terrier


Conclusion


Remerciements

Nous remercions l’ensemble des éleveurs et familles qui nous ont accueillis avec modestie et gentillesse chez eux pour visiter les élevages et remplir les questionnaires.


Références bibliographiques

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Received 1 February 2013; Accepted 9 May 2013; Published 1 August 2013

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