Livestock Research for Rural Development 29 (4) 2017 Guide for preparation of papers LRRD Newsletter

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Production et composition chimique des asticots en fonction du type de substrat

F Tendonkeng, E Miégoué, J Lemoufouet, M Mouchili, N F Matimuini1, A V Mboko1, B Fogang Zogang2, N N Mweugang2, T G Zougou1, B Boukila1 et T E Pamo

Laboratoire de Nutrition Animale, Département des Productions Animales, FASA, Université de Dschang, B.P. 222 Dschang, Cameroun.
f.tendonkeng@univ-dschang.org
1 Institut National Supérieur d’Agronomie et de Biotechnologies (INSAB), Université des Sciences et Techniques de Masuku, B.P. 941 Franceville, Gabon.
2 Université de Ngaoundéré, Cameroun.

Résumé

Dans le but de contribuer à valoriser de nouvelles sources locales de protéines, une étude portant sur l’influence du substrat et du moment de collecte sur la production et la composition chimique des asticots a été conduite à l’Université de Dschang. Six substrats de production (contenu ruminal : CR, lisier de porc : LP, mélange des deux : LPCR et chacun des 3 substrats précédents associés à 10% de sang frais de bovin : CRS, LPS et LPCRS) ont été utilisés. Pour chaque traitement, 4 enceintes contenant chacun 2 kg de substrat ont été utilisées, soit 24 enceintes avec collecte le 5e jour.

Les résultats de cette étude ont montré que les biomasses des asticots obtenues avec les substrats enrichis au sang ont été significativement (P˂0,05) plus élevées qu’avec les autres (66,1g, 128g et 189g respectivement pour CRS, LPCRS et LPS contre 31,3g, 58,5g et 89,4g pour CR, LPCR et LP respectivement). Les poids et tailles moyens des asticots obtenus à partir du lisier de porc ont été significativement (P˂0,05) supérieurs à celui des 5 autres substrats. L’analyse de la composition chimique de la farine d’asticots obtenus à partir des différents substrats montre que les teneurs en matière organique (87,0%), protéines brutes (53,1%) et cendres (19,3%) les plus élevés ont été observées respectivement avec le LPS, le CRS et le CR. Il ressort également de cette étude que les asticots sont pauvres en minéraux tels que le calcium, le potassium et le sodium. Cette étude montre que les types de substrat améliorent la biomasse des asticots produits, leurs tailles, leur poids et leur composition chimique. L’enrichissement au sang a permis d’augmenter la production de la biomasse d’asticots le jour 5.

Mots clés: biomasse, production, substrat


Production and chemical composition of maggots from different type of substrates

Abstract

In order to contribute to the development of new local sources of protein, a study on the influence of the substrate and the time of collection on the production and chemical composition of maggots was carried out at the University of Dschang. Six production substrates (ruminal content: CR, pig manure: LP, mixture of both: LPCR and each of the previous 3 substrates associated with 10% fresh bovine blood: CRS, LPS and LPCRS) were used. For each treatment, 4 repetitions each containing 2 kg of substrate were used, ie 24 repetitions with collection on the 5th day.

The results of this study showed that the biomasses of the maggots obtained with the blood-enriched substrates were significantly higher (P˂0.05) than with the others (66.1 g, 128 g and 189 g respectively for CRS, LPCRS and LPS vs 31.3 g, 58.5 g and 89.4 g for CR, LPCR and LP respectively). The mean weights and sizes of the maggots obtained from the pig manure were significantly (P˂0.05) higher than that of the other substrates. The analysis of the chemical composition of the maggot flour obtained from the different substrates shows that the highst content of organic matter (87.0%), crude protein (53.1%) and ash (19.3%) were observed respectively with LPS, CRS and CR. The study also found that maggots are poor in minerals such as calcium, potassium and sodium. This study shows that the types of substrate improve the biomass of maggots produced, their sizes, their weight and their chemical composition. The enrichment with blood made it possible to increase the production of the biomass of maggots on day 5.

Keywords: biomass, production, substrate


Introduction

Le développement de l’élevage en Afrique en général, et au Cameroun en particulier se trouve freiné en grande partie par l’insuffisance des ressources alimentaires, et surtout la carence en protéines qui ne couvre pas toujours les besoins des animaux (Hardouin 1986 ; Loa 2000). Cette situation est aggravée par le coût élevé des aliments, l’insuffisance de devises destinées à l’importation des ingrédients et la compétition entre l’Homme et l’animal pour les mêmes ressources alimentaires (Mpoame et al 2004 ; Bouafou et al 2007).

Ainsi les efforts sont orientés vers la valorisation de nouvelles sources locales de protéines pour l’alimentation du bétail, notamment la farine de blattes, de termites, de sauterelles, de vers de terre et surtout des asticots (Mangunga 2013). De tous les insectes utilisés comme sources de protéines en alimentation animale, l’asticot présente l’avantage qu’en Afrique subsaharienne, sa production en bonne quantité est possible à partir d’une large gamme d’ordures ménagères, de sous-produits agricoles et de déchets d’origine animale (viandes ou excréments) (Bouafou et al 2011). Les travaux ont montré l'efficacité de plusieurs substrats (contenu de la panse des ruminants, de déjections animales, drêches diverses et déchets de restaurants) dans la production d’asticots (Ekoue et Hadzi 2000 ; Mpoame et al 2004 ; Bouafou et al 2006).

Bien que des travaux aient été menés sur la production des asticots à partir du lisier de porc (Mensah et al 2007) et du contenu ruminal (Ekoue et Hadzi 2000), aucun travail n’a été mené sur le mélange de ces substrats et l’influence de l’ajout du sang sur la production des asticots et leur composition chimique. C’est donc pour pallier cette lacune que le présent travail a été initié.


Matériel et méthodes

Site d’expérimentation

La présente étude a été effectuée entre décembre 2014 et janvier 2015 à la Ferme d’Application et de Recherche (FAR), au Laboratoire de Nutrition et d’Alimentation Animales (LANAA) et au Laboratoire de Science du sol de l’Université de Dschang (UDs). La FAR est située entre 5° 26’ de latitude Nord et 10° 26’ de longitude Est à une altitude de 1 420 m. Le climat de la région est équatorial de type Camerounien, modifié par l’altitude. La température moyenne est de 20°C et l’humidité relative généralement supérieure à 60%. La pluviométrie annuelle varie entre 1 500 et 2 000 mm, avec une saison de pluies qui s’étend de mars à novembre et une saison sèche de novembre à mars (Pamo et al 2005; Tendonkeng et al 2011).

Bâtiment de production

Une enceinte sur pilotis et de forme rectangulaire a été construite avec du matériel local (bambou, contrevents et bâches en papier polyéthylène). L’enceinte mesurait 6 m de long et 3 m de large, la hauteur des murs était de 100 cm. Les côtés de l’enceinte soutenus par les planches et bambous étaient légèrement ouverts, pour permettre une bonne ventilation et la circulation des mouches. Le plancher tapissé de contrevents servait de lieu de dépôt des bassines. Le toit quant à lui était fait en bambou et recouvert de bâches en papier polyéthylène.

Origine des substrats

Le lisier de porc frais a été récolté à la FAR de l’UDs. Ce substrat récolté à la veille de l’essai était stocké dans les sacs en papier polyéthylène afin d’éviter l’ensemencement précoce par les mouches. Le contenu ruminal quant à lui, a été récolté à l’abattoir municipal de Dschang aussitôt que les bovins étaient abattus et transporté également dans des sacs en papier polyéthylène à la FAR. Le sang d’un bovin a été collecté dans un seau de 10 litres juste après son abattage et ce seau a été hermétiquement fermé et transporté à la FAR.

Dispositif expérimental et suivi de la production

Vingt-quatre enceintes d’élevages à raison de 4 enceintes pour chacun des six substrats (lisier de porc, lisier de porc + 10% de sang, contenu ruminal, contenu ruminal+ 10% de sang, mélange lisier de porc-contenu ruminal moitié-moitié et mélange lisier de porc-contenu ruminal + 10% de sang) ont été utilisées. Le dispositif d’élevage était constitué d’une passoire en plastique de maille 3 mm2 dans laquelle étaient placés 2 kg de substrat. Cette passoire était posée sur la bassine qui était destinée à recueillir les asticots qui passaient entre ses mailles.

Les récoltes ont été effectuées le 5e jour, par la méthode de filtration qui consiste à placer le dispositif de production d’asticots au soleil. Les asticots essayant de fuir la lumière du soleil vont traverser les mailles de la passoire et tomber dans la bassine de collecte. Les asticots restant dans le substrat ont été récoltés par tri manuel ceci après avoir étalé le substrat sur le papier plastique. Tous les asticots récoltés ont été pesés et séchés à l’étuve à 60°C jusqu’à poids constant pour l’analyse de la composition chimique.


CR : contenu ruminal
CRS : contenu ruminal + 10 % de sang
LP : lisier de porc
LPS : lisier de porc + 10% de sang
LPCR : mélange lisier de porc avec contenu ruminal
LPCRS : mélange lisier de porc et contenu ruminal de 10 % sang.

Température ambiante pendant la période de l’essai

Les températures ambiantes ont été prises tous les jours à 8h et à midi avec un thermomètre électronique. La Figure 1 suivante présente l’évolution de la température ambiante au cours de la période de l’essai.

Figure 1: Évolution de la température ambiante pendant l’essai
Biomasse et mensurations des asticots

Les paramètres mesurés étaient la biomasse totale, la taille et le poids individuel des asticots. Après la récolte, la biomasse totale des asticots a été déterminée à l’aide d’une balance électronique de précision 0,1g et de capacité 7 000 g. Quarante (40) asticots ont été prélevés par traitement et leur poids individuel a été mesuré à l’aide d’une balance électronique de marque Kern, de précision 10-2g et de capacité 250g. Quarante (40) autres asticots ont été prélevés par traitement, tués dans de l’eau bouillante, étalés sur la paillasse et les tailles ont été mesurées à l’aide d’une règle graduée.

Analyse de la composition chimique des asticots

Les asticots séchés ont été broyés à l’aide d’un broyeur à marteaux munit d’une grille de mailles de 1 mm. La composition chimique de la farine d’asticots obtenue a été déterminée. Ainsi, la matière sèche (MS), la teneur en protéines brutes et les cendres ont été déterminées par la méthode proposée par l’AOAC (1990). Par contre, Le sodium (Na) et le potassium (K) ont été dosés par spectrophotométrie de flamme, tandis que le calcium (Ca) a été déterminé par complexométrie par l’EDTA (éthylène diamine tétra acétique).

Analyse des données

Les données sur la biomasse, la taille et le poids des asticots ont été soumises à l’analyse de la variance à un facteur (type de substrats) suivant le modèle linéaire général (MLG). Lorsqu’il existait des différences significatives entre les moyennes, le test de Duncan au seuil de signification de 5% a été utilisé pour séparer les moyennes. Le logiciel SPSS 20.0 a été utilisé.


Résultats

Influence du type de substrat sur la production moyenne des asticots

A cinq jours d’âge, la production varie entre 31,3 et 189 g quel que soit le substrat utilisé. (Figure 2).

Figure 2: Évolution de la biomasse des asticots en fonction des substrats
a,b: les barres portant les lettres différentes sont statistiquement significatives au seuil de 5%

La production des asticots en fonction des substrats montre que celle obtenue avec des substrats enrichis en sang était significativement plus élevée (p < 0,05) que celle obtenue avec des substrats sans sang.

Influence du type de substrats sur le poids moyen individuel des asticots

A cinq jours d’âge, le poids moyen individuel a varié entre 7,3 et 25,4 mg quel que soit le substrat utilisé (Figure 3).

Figure 3: Évolution du poids individuel des asticots en fonction des substrats
a,b: les barres portant les lettres différentes sont statistiquement significatives au seuil de 5%

Le poids moyen individuel des asticots en fonction des substrats montre que le poids obtenu avec les substrats LPCR et LP était significativement plus élevé (p < 0,05) que celui obtenu avec des substrats LPCRS et LPS. La tendance inverse a été observée avec le substrat CR.

Influence du type de substrat sur la taille moyenne des asticots

A cinq jours d’âge, la taille a varié entre 8,4 et 12,2 mm (Figure 4).

Figure 4: Évolution de la taille moyenne des asticots en fonction des substrats
a,b: les barres portant les lettres différentes sont statistiquement significatives au seuil de 5%
CR: contenu ruminal ; CRS: contenu ruminal + 10 % de sang ; LP: lisier de porc ; LPS: lisier de porc + 10% de sang ;
LPCR: mélange lisier de porc avec contenu ruminal ; LPCRS: mélange lisier de porc et contenu ruminal 10% de sang.

La taille moyenne individuelle des asticots en fonction des substrats montre que les tailles obtenues avec les substrats LPCR et LP a été significativement plus élevée (p < 0,05) que celles obtenues avec des substrats LPCRS et LPS. La tendance inverse a été observée avec le substrat CR.

Influence du type de substrats sur la composition chimique de la farine d’asticots

L’analyse de la composition chimique de la farine d’asticots obtenus à partir des différents substrats montre que les teneurs en matière organique (87,0%), protéines brutes (53,1%) et cendres (19,3%) les plus élevées ont été observées respectivement avec le LPS, le CRS et le CR. La teneur élevée en protéine brute de la farine d’asticots est proche de celle obtenue par Hwangbo et al (2009) qui a obtenu 64,0% de PB.

La teneur en calcium, potassium et sodium de la farine d’asticot a été faible quel que soit le substrat. En revanche, Dashefsky et al (1976) ont trouvé que la farine de pupe de la mouche domestique est riche en phosphore, ayant une biodisponibilité élevée chez la volaille. Ce constat peut suggérer que la teneur minérale de la mouche dépend de son stade d’évolution. Les teneurs en Ca et en K ont été supérieures à celles obtenues par Fashakin et al (2003) et Odesanga et al (2011). Mais, les teneurs en Na ont été inférieures à celles obtenues par Fashakin et al (2003) et par Odesanga et al (2011) qui ont obtenu respectivement une teneur en Na de 0,29 et 0,86 % de MS.


Discussion

Dans l’ensemble, la production la plus élevée obtenue le 5e jour a été obtenue avec le lisier de porc enrichi avec 10% de sang. Ce résultat s’expliquerait par la qualité de la matière organique du substrat enrichie au sang qui a attiré plus de mouches venant y pondre des œufs, préalablement à la production de nombreux asticots. En effet la production des asticots est fortement influencée par le type de substrat (Nzamuto 1999; Ekoue et Hadzi 2000; Bouafou et al 2006). La faible production de certains substrats (CR et LPCR) à la même date concorde avec celle trouvée par Loa (2000). Ce constat s’expliquerait d’une part par une baisse de la qualité et de la disponibilité des aliments pour les asticots et d’autre part par les modifications des conditions environnementales liées à la biodégradation du substrat. En effet d’après Arroyo-Sanchez et Capinera (2014), le temps d’éclosion de l’œuf diminue avec des températures élevées et le maximum d’œuf éclos est atteint à une température comprise entre 25 et 30°C.

Quel que soit le substrat, le poids moyen individuel le plus élevé obtenu le 5e jour était avec le lisier de porc. Ce résultat s’expliquerait par la bonne qualité et la disponibilité des nutriments contenus dans le lisier de porc, ce qui aurait contribué à augmenter le poids des asticots (Ekoue et Hadzi 2000 ; Bouafou et al 2006).

Dans l’ensemble, les tailles les plus importantes obtenues le 5e jour ont été obtenues avec le lisier de porc. Ce résultat s’expliquerait par le fait que le lisier de porc a une bonne valeur nutritive pour la croissance des asticots et par conséquent permet que leur taille augmente avec le temps (Ekoue et Hadzi 2000; Bouafou et al 2006).

Les teneurs en matière organique, protéine brute et en cendre sont différentes quel que soit le type de substrat utilisé. Ces résultats pourraient s’expliquer par le fait que la constitution en éléments nutritifs des différents substrats n’étant pas la même, affecterait la composition chimique de la farine d’asticot provenant des substrats en question. En effet, la composition chimique de la farine d’asticots serait influencée par le type de substrat comme l’ont observé Sogbesan et al (2006), Bouafou et al (2007) et Aniebo et al (2008). Les différences observées au niveau de la composition minérale de la farine d’asticots resulteraient de la nature du substrat de production car d’après Sogbesan et al (2006), Bouafou et al (2007) et Aniebo et al (2008) la composition chimique des asticots serait influencée par le type de substrat.


Conclusion

Il ressort de cette étude que :


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Received 20 December 2016; Accepted 17 February 2017; Published 1 April 2017

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