Livestock Research for Rural Development 27 (11) 2015 | Guide for preparation of papers | LRRD Newsletter | Citation of this paper |
L’objectif de cette expérience est de mettre en évidence le facteur principal déterminant le niveau de la production laitière des lapines: est-ce la taille de portée d’origine (née) ou la taille de portée effectivement allaitée (présente au moment de la tétée) ? Au total 102 lapines appartenant à deux types génétiques (souche améliorée et population blanche) ont été saillies à 12 jours de lactation et suivies pendant trois cycles consécutifs à la station d’élevage de Tigzirt (T.O., Algérie) entre mai 2013 et janvier 2014. Les femelles ont été alimentées avec un aliment commercial (10% de celluloses brutes et 15,5% de protéines brutes). Les facteurs étudiés ont été la taille de portée à la naissance ou présente lors de l'allaitement à chaque mesure: petites portées (de 5 ou moins de 5 lapereaux) portées moyennes (6-8) et grandes portées (9 et +) et le type génétique (2 niveaux).
La production laitière moyenne des 21 premiers jours est significativement plus importante quand la taille de portée augmente: 126, 152 et 163 g/jour pour les 3 classes d'effectif à la naissance, mais l'écart entre classes est plus marqué pour les classes d'effectifs allaités: 118, 164 et 181 g/jour, montrant la prééminence de l'effectif allaité. Les lapines de la souche améliorée ont produit plus de lait en 21 jours (3 333 ± 54 vs 2 904 ± 44 g) que celles de la population blanche. Cette supériorité est observée quelle que soit la classe de taille de portée considérée.
Mots-clés: Algérie, population blanche, souche synthétique
The objective of this study was to highlight the main factor determining the level of milk production of does: is it the litter size at birth or the number of suckled kits, present at the time of suckling, during lactation period?.
A total of 102 does belonging to two genetic types (improved and white population) were used. The experiment was conducted at the breeding station Tigzirt (TO, Algeria) from May 2013 until January 2014. Females have been mated at 12 days after parturition and followed for three lactations. They were fed a commercial feed (10% crude cellulose and 15.5% crude protein). The sizes and weights of litters born and nursed were recorded throughout the lactation cycle.
The main analyzed parameters were: litter size at birth or effectively suckled (3 levels in each case: large litters (9 & +), medium (6-8) and small litters (5 & -) kits) genetic type (2 levels).
Average milk production between 0 and 21 days was the greatest for large litters at birth: 126a – 152b and 163b g/d for the 3 classes in increasing order. But the difference between classes was wider when the litter size effectively present at suckling was taken in consideration: 118a – 164b and 181c g/d for classes in the same order, an indication of the major role of the number of suckled kits. The total 0-21 days milk production of the improved strain was 3333 ± 54 g vs 2904 ± 44 g for does of the white population. This advantage was observed for each class of litter size.
Keywords: Algeria, consumption, synthetic strain
En Algérie bien que les populations locales de lapins existent et sont bien adaptées aux conditions climatiques, leur prolificité et leur poids sont trop faibles. La création d’une nouvelle souche «synthétique» issue de l'insémination de femelles d'une de ces populations locales par de la semence de mâles de la souche INRA 2666 a été développée pour améliorer le potentiel génétique des lapins destinés à la production de viande en Algérie (Gacem et Bolet 2005). Une comparaison des performances de reproduction des lapines appartenant aux deux types génétiques élevés dans la commune de Tigzirt (wilaya de Tizi Ouzou), à savoir le lapin de population blanche (PB) décrite par Zerrouki et al., (2007) et la souche «synthétique» (SS) a montré une supériorité de cette souche améliorée pour les caractères prolificité à la naissance et poids des lapines et des portées nées (Zerrouki et al 2014).
Cependant, la productivité au sevrage exprimée en nombre de sevrés par femelle par portée et/ou par an s’avère encore faible surtout en période estivale. Ces faibles productivités sont liées à une forte mortalité durant la phase d’allaitement (Zerrouki et al 2014).
Afin d’apporter des éléments de réponse à cette faible productivité, de nombreuses études sont réalisées, concernent essentiellement l’évaluation quantitative de la fonction lactée des lapines (Zerrouki et al., 2012; Chibah-Ait Bouziad et al., 2014). Un des paramètres pouvant être à l’origine est la taille de portée à la naissance et/ou le nombre de lapereaux présents sous la mère durant la période d’allaitement. L’analyse de ces deux paramètres pourrait apporter des informations déterminantes pouvant contribuer à expliquer la viabilité et la croissance des lapereaux sous la mère.
L’expérimentation s’est déroulée durant la période allant de mai 2013 à janvier 2014 dans un élevage commercial de la région de Tigzirt, (willaya de Tizi-Ouzou). Cette région en bord de mer se caractérise par un climat méditerranéen, chaud et doux en été, froid et humide en hiver avec une pluviométrie annuelle moyenne de 752 mm.
Le cheptel animal est composé de 102 femelles (56 SS et 46 PB) et 40 mâles (20 SS et 20 PB). Les lapines de la population blanche (PB) sont les descendants d’hydrides commerciaux, importés de France dans les années 1980-1987 (Zerrouki et al 2007). Les lapines de la souche synthétique (SS) sont issues d’un croisement entre la population locale et une souche INRA 2666, sélectionnée pour sa prolificité (Gacem et al 2008; Gacem et al 2009).
Les lapines ont été suivies durant trois cycles de reproduction, de la saillie 12 jours après la mise bas jusqu’au sevrage de leurs portées à 35 jours. Les portées ont été dénombrées (nombre de nés totaux, NT et nés vivants, NV) et pesées à la naissance, puis 2 à 4 fois par semaine au cours des trois premières semaines d’allaitement strict. Toutes les femelles ont eu accès à la boite à nid une seule fois par jour, le matin et pendant 3 minutes. Au sevrage les lapereaux ont été pesés puis transférés dans des cages d’engraissement.
Au début de la période de lactation, l’estimation de la production laitière a été faite à partir de la pesée des portées et des mères avant et après tétée, selon la méthode décrite par Lebas et Zerrouki (2011). Ces mesures de lactation ont été faites deux à trois fois par semaine jusqu’au 21ème jour après la mise bas. La balance utilisée durant toute l’expérimentation a une capacité de 6 kg et une sensibilité de ± 2 g.
L’effectif allaité considéré était l’effectif présent à chaque mesure de lactation.
L’ensemble des variables a été soumis à une analyse de variance (ANOVA) avec le logiciel Statistica (10.0). Les effets considérés ont été : effet taille de portée à la naissance (3 niveaux : grandes portées (9 & +), portées moyennes (6-8) et petites portées (5 lapereaux ou moins)); effet taille de portée allaité (3 niveaux identiques à ceux utilisés pour la taille de portée à la naissance) effet type génétique (2 niveaux: souche synthétique et population blanche). Les interactions entre les différents facteurs ont été également analysées.
La présentation graphique des résultats obtenus a été réalisée en utilisant Microsoft Excel 2013.
A la naissance, la taille de portée des lapines est en moyenne de 8,55 ± 3,04 nés vivants, avec un minima de 1 et un maxima de 15 lapereaux, répartie comme suit (figure 1). Les lapines de la souche synthétique sont plus prolifiques que les lapines de la population blanche (8,84 ±0,34 vs 8,39 ± 0,35 nés vivants, P<0,05). Par ailleurs, ces femelles élevées dans des conditions rationnelles enregistrent une taille de portée à la naissance meilleure que celle rapportée par Zerrouki et al. (2007) sur les lapines de population locale, caractérisées par un format petit et élevées dans des conditions différentes (6,21 nés vivants).
Figure 1. Répartition des tailles de portées à la naissance (en nés vivants). |
L’effet de la taille de portée à la naissance montre des écarts très hautement significatifs entre les trois groupes (P<0,0001) pour les quantités de lait produites durant les 21 jours de lactation (tableau 1). L’écart de production entre les petites portées (5 & - lapereaux) et les portées moyennes (6-8) est de 26 g tandis qu’avec les grandes portées (9 & +), il est de 37 g.
Tableau 1. Effet de la taille de portée à la naissance sur la production laitière des lapines et la consommation moyenne du lapereau. | |||||
Caractéristiques | Taille de portée à la naissance | SEM | p | ||
5 & - (n=105) |
6 à 8 (n=188) |
9 & + (n=309) |
|||
Production de lait moyenne en 21 jours (g/jour) | 126a | 152b | 163b | 3,26 | <0,001 |
Consommation moyenne de lait par lapereau en g/jour | 24,3a | 22,7b | 21,8b | 0,45 | <0,01 |
*Les chiffres suivis d’indices différents (a, b)
sont différents (p<0,05). (n): nombre d’observation. |
A l’inverse, la consommation de lait par lapereau est plus élevée pour les petites portées que pour les portées moyennes et grandes (tableau 1).
Les poids moyens des portées sont de même niveau au cours de la première semaine, dans les trois groupes, les écarts apparaissent à partir de la semaine 2, et augmentent au cours des trois autres semaines jusqu’à la semaine 5 (figure 2). A 35 jours, les écarts sont de l’ordre de 937 g et 530 g entre les petites portées et les grandes portées et les portées moyennes (P<0,001).
Figure 2. Evolution du poids de la portée en fonction de l’âge pour les trois tailles de portées à la naissance. Les barres de même couleur affectées de la même lettre (a, b…) ne diffèrent pas significativement (P˃0,05). |
Le poids moyen des lapereaux est également affecté par la taille de portée née (P<0,0001) (figure 3). Ainsi, les lapereaux sont plus légers (629 et 603 g) respectivement pour les portées moyennes ou les grandes que pour les plus petites 780 g. Ceci est en relation directe avec la plus faible consommation de lait dans les grandes portées.
Figure 3. Evolution du poids
moyen des lapereaux en fonction de l’âge pour les trois tailles de portées à la
naissance. Les barres de même couleur affectées de la même lettre (a, b…) ne diffèrent pas significativement (P˃0,05). |
Les femelles allaitant des grandes ou moyennes portées ont une production moyenne de lait plus élevée que celles allaitant de petites portées (tableau 2, P<0,001). Cet effet, est surtout observé au cours des deuxièmes et troisièmes semaines de lactation (figure 4).
Figure 4. Evolution hebdomadaire de la production moyenne de lait pour les trois classes d'effectifs allaités. |
La quantité de lait disponible pour chaque lapereau diminue avec l'augmentation de la taille de portée allaitée (tableau 2). En moyenne sur 21 jours, elle passe de 25 g par lapereau dans les petites portées à seulement 20 g par lapereau et par jour dans les grandes portées.
Tableau 2. Effet du nombre de lapereaux présents sous la mère sur la production laitiere et la consommation moyenne par lapereau. | |||||
Caractéristiques | Taille de portée allaitée | SEM | p | ||
5 & - (n=215) |
6 à 8 (n=195) |
9 & + (n=192) |
|||
Production de lait moyenne en 21 jours (g/jour) | 118a | 164b | 181c | 3,26 | <0,001 |
Consommation moyenne de lait par lapereau en g/jour | 25,06a | 22,78b | 19,57c | 0,45 | <0,001 |
*Les chiffres suivis
d’indices différents (a, b) sont différents (p<0,05). (n): nombre d’observation. |
L’effectif allaité par la mère affecte significativement le poids des lapereaux (P<0,001) quel que soit leur âge (Figure 5). Les petites portées pèsent en moyenne 18 g de plus à la première semaine que les grandes portées, l’écart augmente pour atteindre la valeur de 176 g à la cinquième semaine.
Figure 5. Evolution du poids moyen des lapereaux en fonction des tailles de portée allaitée. |
La vitesse de croissance est nettement supérieure (P<0,001) dans les petites portées avec un gain moyen quotidien de 23 g/j vs 19 et 15 g/j pour les moyennes et grandes portées (tableau 3).
Tableau 3. Gain moyen quotidien des lapereaux appartenant aux trois tailles de portées allaitées. | |||||
Caractéristique | Taille de portée allaitée | SEM | p | ||
5 & - (n=322) |
6 à 8 (n=358) |
9 & + (n=255) |
|||
Gain moyen quotidien (g/jour) | 23a | 19b | 15c | 1,47 | <0,001 |
*Les chiffres suivis d’indices différents (a, b)
sont significativement différents (p<0,05). (n): nombre d’observation. |
La mortalité naissance-sevrage est affectée de façon très hautement significative (P<0,001) par la taille de portée à la naissance (figure 6). Elle atteint un taux de 30% dans les portées de 9 et plus lapereaux. Ce taux diminue à 15% dans les portées moyennes (6 à 8 lapereaux), et il est seulement de 2% dans les petites portées (5 et moins).
Figure 6. Effet de la taille de portée à la naissance sur le taux de mortalité naissance-sevrage |
La production laitière moyenne obtenue entre 0 et 21 jours est nettement plus élevée chez les lapines de la souche synthétique avec une valeur de 161 g/jour que celle de la population blanche, 144 g/jour (tableau 4).
Tableau 4 : Effet du type génétique sur la production laitière des lapines et le poids moyen du lapereau. |
||||
Caractéristiques |
Types génétiques |
SEM |
p |
|
Souche |
Population |
|||
Production de lait moyenne (g/jour) |
161b (302) |
144a (300) |
3,26 |
<0,01 |
Consommation moyenne de lait par lapereau en g/jour |
22,9a (302) |
21,6a (300) |
0,44 |
0,07 |
Poids moyen du lapereau (g) |
348b(302) |
316a (300) |
7,14 |
0,02 |
Poids moyen du lapereau au sevrage (g) |
787b (61) |
716a (57) |
12,69 |
<0,01 |
Gain moyen quotidien (g/jour) |
20 (412) |
19 (523) |
0,77 |
0,42 |
Mortalité naissance-sevrage (%) |
21(61) |
20 (57) |
0,02 |
0,85 |
*Les chiffres suivis d’indices différents (a, b) sont significativement différents (p<0,05). (n): nombre d’observation. |
Le poids moyen des lapereaux de la souche synthétique est significativement plus élevé que celui des lapereaux de la population blanche en fin de lactation (+32 g, P<0,02) (tableau 4). Cet écart très significatif persiste même au sevrage (+ 71 en faveur de la souche synthétique, P<0,001, malgré que les vitesses de croissance des lapereaux sont de même niveau chez les deux types génétiques (19-20 g/jour). Nos résultats confirment ceux signalés par Zerrouki et al. (2014) sur la supériorité de la souche synthétique. On signalera que l’interaction type génétique x nombre de lapereaux laissés sous la mère sur la quantité de lait produite est très significative (P<0,01) et en faveur de la souche synthétique.
La production totale de lait obtenue durant la période d’allaitement exclusif (0–21 jours) est très significativement plus élevée (P<0,01) pour la souche synthétique (SS) que pour la population blanche : 3 333 ± 54 g vs 2 904 ± 42 g. Ces résultats sont supérieurs à ceux rapportés par Zerrouki et al (2005) sur la population locale (2 180 g), de même pour la population blanche décrite par Zerrouki et al (2012) qui sont respectivement de 2 400 g et 2 331 g. Nos résultats sont aussi supérieurs à ceux enregistrés par Khalil (1998) sur les femelles Baladi Red (2 150 g), Baladi Black (2 180 g) et Giza White (2 640 g). Ils sont proches de ceux obtenus par Kenfack et al (2015) qui sont de 2 898 g sur la lapine locale camerounaise d'un poids de 3,4 kg. La production laitière des lapines élevées dans nos conditions demeure relativement faible par rapport à celle enregistrée sur les souches européennes, quel que soit le type génétique considéré. Fortun-Lamothe et Sabater (2003) rapportent par exemple une valeur de 5 300 g de lait en 21 jours pour des lapines croisées INRA. Ceci pourrait être en relation avec le format de nos lapines qui pèsent environ un kg de moins que les lapines commerciales européennes, qui ont une plus faible prolificité moyenne, mais aussi qui disposent d'une alimentation moins bien équilibrée.
Les écarts de quantités du lait produites enregistrés entre les deux types génétiques étudiés (+428 g en faveur du type amélioré) pourraient être liés à la taille des portées plus élevée pour la souche synthétique, mais comme cet avantage existe quelque soit la taille de la portée allaitée, il semble bien être une caractéristique de la souche améliorée.
L’effet de la taille de portée allaitée sur la croissance n’est visible significativement qu’à partir de la deuxième semaine d’allaitement. La faible croissance des lapereaux issus des grandes portées est en relation directe avec la plus faible consommation de lait car même si les quantités de lait produites augmentent avec le nombre de lapereaux allaités, la consommation par lapereau diminue, ce qui confirme les données de la littérature (Lebas, 1969 ; Szendrö, 2000; Perrier et al 2003).
Au terme de cette étude il ressort que:
Chibah-Ait Bouziad K, Zerrouki Daoudi N, Amroun-Laga T et Lebas F 2014 Effet de la taille de portée née ou allaitée sur la production laitière de lapines de deux types génétiques élevées dans des conditions d’élevage rationnelles. 7èmes Journées de Recherche sur les Productions Animales, 10 &11 novembre 2014, Tizi-Ouzou – Algérie. (Recueil des résumés)
Fortun-Lamothe L et Sabater F 2003 Estimation de la production laitière des lapines à partir de la croissance des lapereaux. 10èmes Journées de la Recherche Cunicole, INRA- ITAVI, Paris, France, 19-20 novembre 2003, 69-72.
Gacem M et Bolet G 2005 Création d’une lignée issue du croisement entre une population locale et une souche européenne pour améliorer la production cunicole en Algérie. 11èmes Journées de la Recherche Cunicole, 29-30 novembre 2005, Paris. p 15-18.
Gacem M, Zerrouki N, Lebas F and Bolet G 2008 Strategy for developing rabbit meat production in Algeria: creation and selection of a synthetic strain. 9th World Rabbit Congress – June 10-13, 2008 – Verona – Italy. p 85-89.
Gacem M, Zerrouki N, Lebas F et Bolet G 2009 Comparaison des performances de production d’une souche synthétique de lapins avec deux populations locales disponibles en Algérie. 13èmes Journées Recherche Cunicole, Le Mans, France,17-18 nov, 149-152.
Kenfack A, Vemo B N, Ngoula F, Fonteh A F, Kegne C J, Astride Magnimeza T M et Tchoumboué J 2015 Caractéristiques de la production laitière chez la lapine locale camerounaise (Oryctolagus cuniculus). Livestock Research for Rural Development. 27 (7), article #121.
Khali M H 1998 Model for description of rabbit genetic resources in Mediterranean countries. Application to the Egyptian breeds Giza White and Baladi. Mediterranean rabbit working group, 41p.
Lebas F 1969 Alimentation lactée et croissance pondérale du Lapin avant sevrage. Ann. Zootech., 18, 197-208.
Lebas F et Zerrouki N 2011 Méthodes de mesure de la production laitière chez la lapine. 14èmes Journées de la Recherche Cunicole, 22-23 novembre 2011, Le Mans, 53-55.
Perrier G, Jouanno M et Drouet J P 2003 Influence de l'homogénéité et de la taille de portée sur la croissance et la viabilité des lapereaux de faible poids à la naissance. 10ème Journ. Rech. Cunicole, INRA-ITAVI, 19-20/nov/2003, Paris, ITAVI éd. Paris, 115-118.
Szendrő Zs 2000 The nutritional status of foetuses and suckling rabbits and its effects on their subsequent productivity: A review. 7th World Rabbit Congress, Valencia, Spain, 4-7 july 2000, Vol B, 375-394.
Zerrouki N, Lebas F, Berchiche M and Bolet G 2005 Evaluation of milk production of an Algerian local rabbit population raised in the Tizi-Ouzou area (Kabylia). World Rabbit Sci. 13, 39 –47.
Zerrouki N, Kadi S A, Lebas F and Bolet G 2007 Characterisation of a Kabylian population of rabbits in Algeria: Birth to weaning growth performance. World Rabbit Sci., 15, 111-114.
Zerrouki N, Chibah K, Amroun T and Lebas F 2012 Effect of the average kits birth weight and of the number of born alive per litter on the milk production of Algerian white population rabbit does. 10th World Rabbit Congress – September 3 - 6, 2012 –Sharm El-Sheikh – Egypt, 351- 355.
Zerrouki-Daoudi N, Chibah K, Amroun T et Lebas F 2014 Production laitière comparée des lapines de population blanche et d'une souche améliorée conduites en conditions pratiques de production. 3ème Forum National Agro-Vétérinaire, 13-15 mai 2014. Tiaret. Algérie. (Recueil des résumés).
Received 4 August 2015; Accepted 14 October 2015; Published 1 November 2015