Livestock Research for Rural Development 23 (5) 2011 | Notes to Authors | LRRD Newsletter | Citation of this paper |
L’étude de la composition chimique de principales plantes broutées par le dromadaire à savoir Calligonum cosmosum, Cyperus conglomeratus, Danthonia fragilis, Gymnocarpos decander, Panicum turgidum, Pithoranthus chloranthus, Retama retam, Stipagrostis pungens, Tamarix gallica et Traganum nudatum, récoltées dans les différents parcours camelins du Sahara occidental algérien , laisse apparaitre une grande variabilité interspécifique. La valeur en matière azotée totale la plus élevée est enregistrée chez le Rtam (Retama retam). Cette espèce est abondante au niveau des parcours sablonneux. Elle est réputée toxique pour les ovins et les caprins, bien qu’elle est broutée par le dromadaire dans certaines conditions. En revanche, la valeur la plus basse est enregistrée chez Panicum turgidum, espèce abondante dans les lits d’oueds à Acacia radiana. Par ailleurs, les plantes les plus appréciées ont des valeurs élevées en cellulose brute et faibles en matière azotée totale. En effet, le comportement alimentaire et le choix des plantes nourricières par le dromadaire sont en fonction de la composition chimique de l’aliment, du stade phénologique de la plante, de la saison et de la composition floristique des parcours.
Mots clés: parcours, plantes nourricières, Sahara, Saoura, variabilité interspécifique
The study of the chemical composition of the main plants grazed by dromedary namely Calligonum cosmosum, Cyperus conglomeratus, Danthonia fragilis, Gymnocarpos decander, Panicum turgidum, Pithoranthus chloranthus, Retama retama, Stipagrostis pungens, Tamarix gallica and Traganum nudatum, collected within different rangelands of the AlgerianWestern Sahara, shows a high variability among the different species. The highest total nitrogenous matter value was recorded in the Rtam (Retama retama). This species is abundant in sandy pastures. It is reputed to be poisonous to sheep and caprine races, though it is grazed by dromedary in certain conditions. On the contrary, the lowest value was recorded in Panicum turgidum, abundant species in Acacia radiana wadis. However, the most appreciated plants present high values in crude cellulose and low ones in total nitrogen. Indeed, the food mode and the selection of nourishing plants by the dromedary are based on food chemical composition, the phenological stage of the plant, the season and the floristic composition of rangelands.
Keywords: interspecies variability, nourishing plants, rangelands, Sahara, Saoura
Le dromadaire est l’animal domestique le mieux adapté aux conditions extrêmes de vie dans les régions arides, et à la rareté de l’eau et du pâturage qui les caractérisent. Son exceptionnelle aptitude à la marche et son éclectisme alimentaire lui permettent de composer sa ration fourragère avec les plantes très dispersées et souvent très épineuses qui constituent les parcours des zones arides (Peyre de Fabrègues 1989). En Algérie, l’élevage camelin se base essentiellement sur l’utilisation de la flore spontanée des parcours sahariens. Dans ce cadre là, plusieurs études notoires ont été réalisées, parmi lesquelles les travaux de (Chehma et Longo 2004; Chehma et al 2005; Longo et al 2007; Chehma et Youcef 2009) et plus récemment Chehma et al (2010). La reconnaissance des plantes appréciées par le dromadaire dans les différents milieux constitue un élément crucial pour la mise en place des programmes permettant une utilisation rationnelle des ressources fourragères disponibles. De plus, l’exploitation de ces ressources varie dans l’espace et dans le temps. C’est dans cette optique que s’inscrit le présent travail qui vise essentiellement à la détermination de la composition chimique de principales plantes vivaces, spontanées broutées par le dromadaire de la région de Saoura (Sud ouest Algérien).
Pour connaitre les espèces consommées par le dromadaire et leur degré d’appétence, nous avons effectué des enquêtes auprès des chameliers de la région de Saoura durant l’année 2009. Les espèces inventoriées lors de ces enquêtes ont été identifiées grâce aux travaux de Quézel et Santa (1962-1963), Ozenda (1991) et Nègre (1961-1962).
Après l’identification des espèces, nous avons seulement choisi dix plantes vivaces, les plus abondantes dans les différents types de parcours (Calligonum cosmosum, Cyperus conglomeratus, Danthonia fragilis, Gymnocarpos decander, Panicum turgidum, Pithoranthus chloranthus, Retama retama, Stipagrostis pungens, Tamarix gallica and Traganum nudatum). Selon la méthodologie de « hand plucking method », seules les parties réellement broutées par le dromadaire de chaque plante ont été collectées (rameaux tendres, feuilles, fleurs, fruits). Ces échantillons prélevés ont été séchés à l’air libre, broyés et conservés pour analyse.
Les analyses chimiques ont porté sur la détermination de la matière sèche (MS), organique (MO) et minérale (MM), des matières azotées totales (MAT) par la méthode de Kjeldahl et la cellulose brute (CB) par la méthode de Wende.
Les enquêtes menées auprès des chameliers de la région d’étude nous ont montré que le dromadaire appète une grande gamme d’espèce, se divisant en plantes annuelles « acheb » qui poussent après la pluie; contribuant momentanément à l’alimentation de dromadaire. Les plantes inventoriées de cette catégorie sont rapportées dans le tableau1 et les plantes pérennes qui constituent la part la plus importante (tableau 2) ; ces végétaux permanents sont disponibles tout le temps sur les pâturages dont les dix espèces les plus abondantes qui font l’objet de cette étude sont mentionnées par des astérisques.
Tableau 1. Plantes annuelles broutées par le dromadaire dans le sud-ouest algérien |
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Famille |
Nom scientifique |
Appétence et parties consommées |
Asteraceae |
Anvillea radiata« Nougd » |
Plante moyennement appréciée, les parties consommées sont les feuilles et les rameaux tendres. |
Asteriscus graveolens« Tafes » |
Plante occasionnellement appétée. |
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Centaurea pungens « chouk » |
Plante occasionnellement appétée. |
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Cotulea cinerea « Gartoufa » |
Plante appréciée, broutée entière. |
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Borraginaceae |
Molktia ciliata « Halema » |
Plante appréciée, broutée entière. |
Brassicaceae |
Malcolmia aegyptiaca « Hama » |
Plante très appréciée, broutée entière. |
Cistaceae |
Helianthemum lippi « Reguig » |
Plante appréciée, broutée entière. |
Fabaceae |
Crotalaria saharea « Afarfar » |
Plante très appréciée, broutée entière. |
Psoralea plicata « Ledna » |
Plante appréciée, broutée entière. |
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Lamiaceae |
Salvia aegyptiaca « Sasaf » |
Plante extrêmement appréciée, broutée entière. |
Poaceae |
Danthonia forskahlii « Bebia » |
Plante appréciée, broutée entière. |
Stipagrostis plumosa « N’si » |
Plante appréciée, broutée entière. |
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Rosaceae |
Neurada procumbens « Sadane » |
Plante extrêmement appréciée, broutée entière. |
Zygophyllaceae |
Fagonia glutinosa « Dessma » |
Plante moyennement appréciée. |
Tableau 2. Plantes pérennes broutées par le dromadaire dans le sud-ouest algérien |
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Famille |
Nom scientifique |
Appétence et parties consommées |
Apiaceae |
*Pituranthos chloranthus« Guezzah » |
Plante occasionnellement appétée. |
Asclepiadaceae |
Pergularia tomentosa« Alga » |
Plante occasionnellement appétée. |
Asteraceae |
Launaea arborescens « Bou chlaba » |
Plante moyennement appréciée. |
Rhanteruim adpressum « Arfege » |
Plante moyennement appréciée. |
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Brassicaceae |
Zilla macroptera « Chebrok » |
Plante appréciée, broutée entière. |
Caryophyllaceae |
*Gymnocarpos decander « Djefna » |
Plante appréciée. Les parties broutées sont les feuilles, les fleurs et les rameaux tendres. |
Chenopodiaceae |
Atriplex halimus « Guettaf » |
Plante appréciée. Les parties broutées sont les feuilles et les rameaux tendres. |
Cornulaca monacantha « Had » |
Plante appréciée. Les parties broutées sont les feuilles et les rameaux tendres. |
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Suaeda fruticosa « Souide » |
Plante moyennement appréciée. Les parties broutées sont les feuilles et les rameaux tendres. |
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*Tragnum nudatum « Demran » |
Plante appréciée. Les parties Consommées sont les feuilles et les rameaux tendres. |
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Cyperaceae |
*Cyperus conglomeratus « Gdellou » |
Plante appréciée, broutée entière. |
Ephedraceae |
Ephedra alata « Alenda » |
Plante moyennement appréciée. Les parties consommées sont les fruits et les rameaux tendres. |
Fabaceae |
Acacia radiana « Talh » |
Plante très appréciée, les parties consommées sont les feuilles et les rameaux tendres. |
*Retama retam « Rtem » |
Plante occasionnellement appétée. |
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Poaceae |
*Danthonia fragilis « Bebia » |
Plante appréciée et broutée entière. |
*Panicum turgidum « Merkba » |
Plante appréciée et broutée entière. |
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Rhottboelia hirsuta |
Plante appréciée et broutée entière. |
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*Stipagrosti spungens « Drinn » |
Plante appréciée et broutée entière. |
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Polygonaceae |
Calligonum azel « Lazal » |
Plante très appréciée. Les parties consommées sont les rameaux tendres et les fruits. |
*Calligonum cosmosum « Larta » |
Plante très appréciée. Les parties consommées sont les rameaux tendres et les fruits. |
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Rhamnaceae |
Ziziphus lotus « Sedra » |
Plante moyennement appréciée. |
Resedaceae |
Randonia africana « Gdem » |
Plante moyennement appréciée. |
Scrophulariaceae |
Antirrhinum ramosissum « Chebrok » |
Plante moyennement appréciée. |
Tamaricaceae |
Tamarix articulata« Tlaia » |
Plante occasionnellement appétée. |
*Tamarix gallica « Tarfa » |
Plante occasionnellement appétée. |
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Zygophyllaceae |
Zygophyllum album « Agga » |
Plante occasionnellement appétée. |
*Espèces analysées |
Les résultats obtenus par l’analyse chimique des principales plantes vivaces étudiées qui constituent les parcours du Sahara occidental de la région de Saoura (Sud ouest Algérien), sont rapportés dans le tableau 3 et les figures 1, 2, 3 et 4.
Tableau 3. Composition chimique de principales plantes broutées par le dromadaire |
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Nom scientifique |
Matière sèche |
En pourcentage de la matière sèche |
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Matière minérale |
Matière organique |
Cellulose broute |
Matière azotée totale |
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Retama retam |
93.5 ± 0.0 |
5.16 ± 0.23 |
94.84 ± 0.23 |
27.26 ± 2.2 |
9.62 ± 1.23 |
Tamarix gallica |
92.75 ± 0.35 |
29.33 ± 0.0 |
70.67 ± 0.0 |
20.48 ± 0.0 |
5.9 ± 0.31 |
Tragnum nudatum |
93.25 ± 0.35 |
24 ± 0.0 |
76 ± 0.0 |
27.33 ± 0.75 |
5.42 ± 0.62 |
Stipagrostis pungens |
94 ± 0.0 |
7.49 ± 0.23 |
92.51 ± 0.23 |
44.15 ± 0.75 |
5.15 ± 0.14 |
Cyperus conglomeratus |
94 ± 0.0 |
23.49 ± 0.23 |
76.51 ± 0.23 |
31.39 ± 0.74 |
4.76 ± 0.30 |
Calligonum comosum |
92.5 ± 0.0 |
15.16 ± 0.23 |
84.84 ± 0.23 |
23.78 ± 0.0 |
4.46 ± 0.12 |
Pituranthos chloranthus |
93.25 ± 0.35 |
7.83 ± 0.24 |
92.17 ± 0.24 |
33.77 ± 2.27 |
3.76 ± 0.12 |
Danthonia fragilis |
93.25 ± 0.35 |
7 ± 0.0 |
93 ± 0.0 |
33.32 ± 0.0 |
3.5 ± 0.0 |
Gymnocarpos decander |
93.25 ± 0.35 |
19.49 ± 0.23 |
80.51 ± 0.23 |
30.54 ± 0.75 |
2.58 ± 0.18 |
Panicum turgidum |
93 ± 0.0 |
17.16 ± 0.70 |
82.34 ± 0.70 |
38.55 ± 0.0 |
2.52 ± 0.13 |
Pour les taux de la matière minérale, les résultats obtenus révèlent clairement la variabilité interspécifique (figure 1). En générale, c’est Retama retam qui enregistre le taux le plus faible (5.16%). En revanche la valeur la plus élevée est enregistrée chez Tamarix gallica (29.33%). La richesse en matière minérale de cette plante peut être expliquée par la présence de sels dans ses milieux (sols salés). Aussi plusieurs auteurs (Bouchet et Gueguen 1981; Jarrige et al 1995; Chehma 2005) et plus récemment Chehma et Youcef (2009) ont souligné que la composition minérale d’un fourrage résulte de l’action combinée de plusieurs facteurs parmi lesquels, la phase végétative de la plante, les conditions de l’environnement et les modes d’exploitation.
Figure 1. Teneur en matière minérale (en %) de la matière sèche selon les espèces |
Figure 2. Teneur en matière organique (en %) de la matière sèche selon les espèces |
D’une façon générale, toutes les plantes étudiées sont riches en matière organique, mais sa teneur est relativement variable selon les espèces (figure 2). Cette faible différence entre les résultats, peut être liée aux variations des facteurs climatiques, édaphiques, et au stade du développement physiologique des plantes.
D’une façon globale, les espèces analysées sont riches en cellulose brute, mais toujours nous notons qu’il ya une certaine variabilité interspécifique (figure 3). Le taux le plus faible est enregistré chez Tamarix gallica (20.48 %), mais le plus élevé est enregistré chez Stipagrostis pungens (44.2%). Cette variation entre les résultats peut être liée au stade de développement de la plante et/ou aux conditions édapho-climatiques des milieux.
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Figure 3.Teneur en cellulose brute (en %)de la matière sèche selon les espèces |
Concernant la matière azotée totale (Figure 4), nous remarquons que toutes les plantes ont des valeurs faibles. Elles varient de 9.62% pour Retama retam à 2.52% pour Panicum turgidum. En générale, nous constatons qu’il ya une certaine variabilité interspécifique. Cette variation est en fonction de la composition morphologique c'est-à-dire le rapport tiges/feuilles (Andrieu et Weiss 1981).
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Figure 4. Teneur en matière azotée totale (en %) de la matière sèche selon les espèces |
A partir des résultats obtenus, il nous semble que les valeurs de la composition chimique ne soient pas organisées de la même façon que les appétences des plantes estimées selon les éleveurs. Généralement, toutes les espèces ont des valeurs élevées en MO, mais la différence est évidente au niveau de la CB et de la MAT. Les plantes occasionnellement appétées, Retama retam et Tamarix gallica à l’exception de Pituranthos chloranthus, enregistrent les valeurs les plus élevées en MAT et les plus faibles en CB. Par contre, les espèces très appréciées et celles appréciées Calligonum cosmosum, Cyperus conglomeratus, Danthonia fragilis, Gymnocarpos decander, Panicum turgidum, Stipagrostis pungens et Tragnum nudatum enregistrent les valeurs les plus élevées en CB et celles les plus faibles en MAT.
En générale, ces plantes sont riches en CB et pauvres en MAT. Globalement, La richesse en CB est expliquée par le fait que les plantes sahariennes développent des cuticules épaisses et des mécanismes d’adaptations à la sécheresse pour réduire l’évapotranspiration (Ozenda 1991; Chehma et al 2010). De plus, Jarrige (1981), Demarquilly (1982), soulignent que les fortes températures stimulent la lignification des tissus de soutien. En revanche la pauvreté des espèces sahariennes en matière azotée totale est liée à leur mode d’adaptation (Chehma et al 2010).
En effet, la sélection des plantes et le comportement alimentaire du dromadaire sont liés à ses facultés comportementales et digestives très particulières (Gauthier Pilters 1965; Peyre de Fabrégues 1989; Faye 1997; Chaibou 2005; Chaibou et al 2009 ; Correra 2006; Chehma et al 2010).
A travers notre étude menée sur la variation de la composition chimique de plantes broutées par le dromadaire du Sahara occidental algérien, il ressort que:
Les plantes étudiées n’ont pas le même degré d’appétence.
Il ya une certaine variabilité interspécifique de la composition chimique.
Les plantes étudiées sont riches en cellulose brute et pauvres en matière azotée totale.
A partir de cela, nous pouvons dire que:
La sélection des plantes par le dromadaire est liée à ses facultés comportementales et digestives très particulières.
La variabilité interspécifique de la composition chimique à la physiologie de la plante, le rapport tiges/feuilles, les conditions de l’environnement et les modes d’exploitation.
La richesse en cellulose brute et la pauvreté en matière azotée totale des plantes sahariennes sont liées à leur mécanisme d’adaptations.
En fin, il faut noter que le dromadaire à partir de ses facultés comportementales et digestives valorise mieux les ressources fourragères sahariennes et contribue à la conservation de la biodiversité.
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Received 31 January 2011; Accepted 14 March 2011; Published 1 May 2011