Livestock Research for Rural Development 21 (12) 2009 Guide for preparation of papers LRRD News

Citation of this paper

Performance et rentabilité économique de la valorisation des fourrages pauvres par le tourteau de coton dans  l’engraissement des moutons Maures au Mali

H Nantoumé*, C H T Diarra et D Traoré

Centre Régional de Recherche Agronomique de Samé, BP 281 Kayes, République du Mali
hamidou.nantoume@ier.ml

Résumé

Deux essais ont été conduits pour déterminer les performances bouchères et la rentabilité économique de l’engraissement des moutons Maures.

 

Le premier essai a porté sur l’engraissement. Vingt huit béliers entiers ont été déparasités, vaccinés et repartis en quatre lots de sept têtes. Chaque lot a été soumis au hasard à une ration. Les quantités d’aliments ingérés ont été déterminées. Les béliers ont été pesés à l’arrivée, en fin de période d’adaptation et une fois tous les quinze jours. Après une période d’adaptation de 10 jours, les moutons ont été engraissés pendant 66 jours. Des échantillons d’aliments offerts et des reliquats ont été prélevés et analysés. Les données ont été traitées par l’analyse de variance en utilisant la randomisation totale. Les gains de poids ont varié de 100 à 124 g/j. Le bénéfice net a varié de 3545 à 5850 F.CFA.

 

Le deuxième essai, celui de la digestibilité in vivo a été conduit en utilisant seize moutons Maures. La digestibilité de la matière sèche a été plus basse pour le lot 2, alors que celle de la matière organique n’a pas varié avec la ration. La digestibilité des protéines a été plus élevée pour les rations 4 et 1, celle de l’énergie a été plus basse pour le lot 1. Il apparaît que la meilleure ration est celle constituée de paille de sorgho et de tourteau de coton.

Mots clés: bénéfice, digestibilité, gain moyen quotidien, ingestion, ovins



Performance and economic profit of upgrading poor roughages with cottonseed meal in fattening Maure sheep in Mali

Abstract

Two trials were conducted to determine the animal performance and the economic profit of fattening the Maure sheep.

 

The first trial was a feeding one. Twenty-eight rams were wormed, vaccinated and divided into 4 groups of seven heads each. Each group of rams received randomly one ration. Daily feed intake was determined. Animals were weighed at the arrival, at the end of the adaptation period and at every fifteen days to evaluate the weight changes. After an adaptation period of 10 days, the sheep were fattened during 66 days. Samples of all the feeds and orts were taken daily for laboratory analyses. Data were analyzed using the randomized complete design. Average weight gain fluctuated from 100 to 124 g. The net profits fluctuated from 3545 to 5850 F.CFA.

 

The second trial, an in vivo digestibility trial was conducted using sixteen Maure rams fed the rations used in the first trial. Dry matter digestibility was lowest for the second group, but organic matter digestibility didn’t change with treatments. Protein digestibility was highest for the rations 4 and 1. Energy digestibility was lowest for ration 1. It appears from this study that the best ration is the one composed of sorghum straw and cottonseed meal.

Key Words: average daily gain, benefit, digestibility, dry matter intake, sheep


Introduction

Avec un effectif de 24 400 000 de têtes (MDR/CPS 2001), les petits ruminants tiennent une place importante dans la couverture des besoins nationaux en viande. Le mouton joue un rôle socio-économique très important et sa demande s’accroît à l’approche des fêtes religieuses. L’engraissement du mouton est de plus en plus répandu et les coûts d’alimentation demeurent toujours élevés. Les rations utilisées sont le plus souvent composées de fourrages pauvres, de fanes de légumineuses, de résidus de cuisine et de sous-produits agro-industriels. Cette activité se répand de plus en plus dans les centres urbains, mais aussi au niveau des villages utilisant des combinaisons variées d’aliments.

 

Plusieurs essais d’alimentation ont été effectués aussi bien en embouche ovine paysanne (Kolff et Wilson 1983 ; Tangara 1989) qu’en en embouche moderne (Doumbia 1974 ; Amegee 1984 ; Bourzat et al  1987 ; Bacayoko 1988 ; Thys 1989 ; Dehoux et Hounsou-vé 1991). A la lumière de cette analyse bibliographique, il apparaît qu’on ne dispose pas de données suffisantes sur les caractéristiques techniques d’embouche et la rentabilité économique d’où la nécessité d’approfondir les études d’engraissement afin d’améliorer la performance de l’embouche par des solutions qui pourraient être proposées aux producteurs. L’objectif général est d’améliorer la production de la viande ovine et les revenus des producteurs. Les objectifs spécifiques sont de tester l’efficacité de quatre rations alimentaires sur les performances pondérales des ovins, d’identifier les rations économiquement rentables et de valoriser les fourrages pauvres.

 

Matériel et méthodes 

Deux essais ont été réalisés ; un essai d’engraissement et un autre de digestibilité in vivo.

 

Essai d’engraissement

 

L’essai a été conduit au Centre Régional de Recherche Agronomique de Kayes à Samé. Vingt huit béliers entiers de race Maure ont été achetés à la foire de Troungoumbé. Ces moutons ont été pesés à leur arrivée, déparasités, vaccinés et répartis en 4 lots de 7 têtes chacun. Les animaux pesaient en moyenne 35,50 kg pour le premier lot, 34,68 kg pour le deuxième, 34,96 kg pour le troisième et 35,62 kg pour le quatrième. Quatre rations ont été composées comme l’indique le tableau 1.


Tableau 1.  Composition (% de matière sèche) des rations distribuées aux moutons pendant l’essai d’engraissement

Éléments

Ration 1

Ration 2

Ration 3

Ration 4

Paille de sorgho

39

-

-

-

Paille de mil

-

27

-

-

Paille de maïs

-

-

31

-

Paille de brousse

-

-

-

40

Tourteau de coton

61

73

69

60

Pierre KNZ rouge

à volonté

à volonté

à volonté

à volonté


La valeur nutritive, calculée à partir des données de la littérature (Rivière 1991) est présentée dans le tableau 2.


Tableau 2.  Valeur nutritive des rations utilisées pendant l’essai d’engraissement

Éléments

Aliments

MS*, kg

UF**

MAD***, g/kg MS

Ration 1

Paille de sorgho

0,39

0,23

219,60

Tourteau de coton

0,61

0,60

0,39

Total

1,00

0,83

219,99

Ration 2

Paille de mil

0,27

0,11

0,00

Tourteau de coton

0,73

0,72

262,80

Total

1,00

0,83

262,80

Ration 3

Paille de maïs

0,31

0,16

0,00

Tourteau de coton

0,69

0,68

248,40

Total

1,00

0,84

248,40

Ration 4

Paille de brousse

0,40

0,24

0,00

Tourteau de coton

0,60

0,59

216,00

Total

1,00

0,83

216,00

* matière sèche; ** unité fourragère ; *** matières azotées digestibles


Chaque lot de moutons a été soumis au hasard à une des rations (traitements). Les moutons ont été alimentés individuellement en 2 repas (matin à 09h00 et soir à 16h00). Toutes les distributions d’aliments se faisaient aussitôt après la collecte de refus des repas précédents. Les quantités d’aliments offertes et refusées de chaque mouton ont été pesées pour déterminer l’ingestion. Les moutons ont été abreuvés 2 fois par jour (08h45 et 16h15). Ils avaient libre accès à la pierre à lécher KNZ rouge (Composition: NaCl 99%, Mg 0,2%, Fe 3000 ppm, Mn 830 ppm, Zn 810 ppm, Cu 220 ppm, I 50 ppm, C0 18 ppm). La durée totale de l’essai a été de 76 jours. Les animaux ont été adaptés aux conditions expérimentales pendant une période de 10 jours. Ils ont été pesés à l’arrivée, en fin de période d’adaptation et une fois tous les 15 jours pour évaluer les variations de poids. L’engraissement proprement dit a duré 66 jours après la période d’adaptation. Des échantillons de tous les aliments offerts (paille de brousse, paille de maïs, paille de sorgho, paille de mil et tourteau de coton) et de leurs reliquats ont été prélevés quotidiennement durant toute la période d’engraissement. En fin d’essai, ces échantillons ont été bien mélangés, puis un sous-échantillon a été prélevé pour les analyses bromatologiques (matière sèche, cendres, énergie totale, azote total et cellulose).  Les moutons ont été vendu sur la base du prix du marché en rapportant le prix par kilogramme de poids vif.

 

Les données sur le gain moyen quotidien (GMQ), la  matière sèche ingérée (MSI) et l’indice de consommation (IC=MSI/GMQ) des différents traitements ont été soumises à une analyse de variance en utilisant la randomisation totale de SAS (2000). La séparation des moyennes a été faite par le test de Duncan.

 

Essai de digestibilité

 

Après l’essai d’engraissement, pour mieux comparer les différents traitements, un essai de digestibilité in vivo des rations a été conduit par la collecte totale des fèces à l’aide des culottes. Après une période d’adaptation de 15 jours aux conditions expérimentales, les animaux ont été alimentés pendant une semaine pour déterminer l’ingestion volontaire de chaque ration. Après cette phase, les moutons ont reçu une quantité constante d’aliment (celle obtenue au cours de la mesure de l’ingestion volontaire) au cours de la période de collecte totale de fèces. Pendant la période de collecte totale de fèces de 7 jours, des mesures individuelles des quantités d’aliment ingérées et des reliquats et des quantités journalières de fèces excrétées ont été effectuées. Des échantillons de fèces ont été prélevés quotidiennement et congelés dans un réfrigérateur pendant la semaine de collecte de fèces. En fin de période, les échantillons ont été dégelés. D’autres échantillons de fèces ont été constitués pour chaque mouton sur la base de 10% de la production fécale journalière. Ces échantillons ont été mélangés soigneusement et un sous-échantillon a été prélevé par animal pour les analyses de laboratoire. Ces analyses ont porté sur la matière sèche, les cendres, l’azote total, l’énergie et la cellulose brute. Les digestibilités de la matière sèche, de la matière organique et de l’azote total ont été déterminées par la formule d = I - F/I*100 où d  = digestibilité, I = ingéré et F = fèces.

 

Résultats  

Composition et valeur nutritive des rations ingérées par les moutons

 

Comme l’indique le tableau 3, les proportions des ingrédients dans les 4 rations ingérées sont différentes de celles des rations offertes (tableau 1). Dans les rations 1 et 2, les proportions (%) proposées de tourteau de coton sont inférieures à celles effectivement ingérées. En ration 3, les proportions proposées et ingérées) se rapprochent avec 1% de différence. En ration 4, les proportions de tourteau ingérées sont inférieures à celles proposées. Les caractéristiques des rations ingérées par les moutons sont présentées au tableau 3.


Tableau 3.  Caractéristiques des rations ingérées par les moutons pendant l’engraissement

Éléments

Ration 1

Ration 2

Ration 3

Ration 4

Paille de sorgho

449 g, (37,4%)

-

-

-

Paille de mil

-

264 g  (22,2%)

-

-

Paille de maïs

-

-

383 g  (32.3%)

-

Paille de brousse

-

-

-

569 g  (44,1%)

Tourteau de coton

751 g (62,6%)

921 g (77,8%)

802g (67,7%)

719 g (55,9%)

Valeur nutritive

ED* (kcal)

1963 a

2058 a

1817 a

1653 a

MAD (g)**

220 a

209 a

196 a

198 a

* énergie digestible, ** matières azotées digestibles


Performance des moutons engraissés

 

Les effets de la ration sur les variations de poids, l’ingestion de matière sèche et l’indice de consommation sont présentés au tableau 4. Les GMQ obtenus avec les 4 rations ne sont pas statistiquement différents (P>0,05).


Tableau 4.  Effets de la ration sur le poids, l’ingestion d’aliments et l’indice de consommation

Éléments

Rations (traitements)

1

2

3

4

Poids initial, kg

Poids final, kg

GMQ* g/tête

MSI**, g/ tête

MSI/GMQ

35,5 ± 7,5

43,7 ± 7,4

124 ± 9,5 a

1138 ± 52,62 a

9,18 ± 1,2 a

34,7 ± 5,9

42.0 ± 5,8

110 ± 9,5 a

112 ± 52,62 a

10,2 ± 1,2 ab

35,0± 4,2

41,6 ± 4,4

101 ± 9,5 a

112 ± 52,62 a

11,2± 1,2 ab

35,6 ± 4,9

42,3 ± 5,2

100 ± 9,5 a

1228 ± 52,62 a

12,2 ± 1,2 b

a, b, c: Les chiffres de la même ligne suivis de lettres différentes sont différents au seuil de 5%. * gain moyen quotidien; ** matière sèche ingérée


La matière sèche ingérée (MSI) des 4 lots n’a pas été statistiquement différente (P>0,05). La quantité d’aliment nécessaire pour réaliser une unité de gain (MSI/GMQ) ou efficience de conversion, ou indice de consommation a varié (P<0,05) avec le traitement. Ce paramètre est plus faible (P<0,05) pour le lot 1 (9,18) qui n’est pas statistiquement différent (P>0,05) des lots 2 et 3 (10,17 et 11,19 respectivement). L’indice de consommation le plus élevé est obtenu avec le lot 4.

 

Digestibilité des nutriments des rations

 

La digestibilité de la matière sèche, de la matière organique, de l’énergie et des protéines brutes (N*6,25) figure dans le tableau 5. La digestibilité de la matière sèche (dMS) est plus élevée pour les rations 1 et 4 contenant respectivement la paille de sorgho et la paille de brousse. La dMS la plus basse est obtenue avec la ration 2, celle contenant la paille de mil. La digestibilité des protéines (dP) est plus élevée pour les rations 4 et 1 et, plus basse pour les rations 2 et 3. La digestibilité de l’énergie (dE) a été plus basse pour la ration 4. La digestibilité de la matière organique (dMO) n’a pas varié en fonction de la ration.


Tableau 5. Digestibilité des éléments des rations ingérées par les moutons en engraissement

Digestibilité

Rations (traitements)

1

2

3

4

Matière sèche, %

Protéines, %

Energie, %

Matière organique, %

80,4 a

85,8 ab

77,9 ab

89,4 a

77,5 b

84,6 b

80,5 a

86,9 a

79,9 ab

84,9 b

78,6 ab

88,0 a

81,1 a

87,3 a

74,6 b

89.0 a

a, b: Les chiffres de la même ligne suivis de lettres différentes sont différents au seuil de 5%


Rentabilité économique de l’embouche

 

L’analyse de la rentabilité de l’opération d’engraissement est présentée dans le tableau 6. Les 4 traitements ont des charges totales voisines variant entre 34 550 et 35 170 F.CFA. Le produit brut issu de la vente des moutons engraissés a varié de 38 485 à 40 400 F.CFA. Le bénéfice net a été de 5 850 ; 3 545 ; 3 885 et 3 910 F.CFA pour les lots 1 ; 2 ; 3 et 4 respectivement.


Tableau 6.  Rentabilité économique de l’embouche ovine (F.CFA)

Postes de dépenses

Lots

1

2

3

4

Prix d’achat des animaux

Transport des moutons

Coûts d’alimentation

Coûts des soins vétérinaires

Coûts de main d’œuvre

Amortissement des matériels

Charges totales

Vente des moutons

Bénéfice net

24070

1250

5915

1315

750

1250

34550

40400

5850

23000

1250

7005

1685

750

1250

34940

38845

3545

23855

1250

6245

1250

750

1250

34600

38485

3885

24675

1250

5780

1465

750

1250

35170

39080

3910

Discussion

Le problème de disparité entre les proportions proposées d’ingrédients et les proportions ingérées est très fréquent dans les essais d’alimentation utilisant plusieurs ingrédients sans un mélange homogène complet. Il s’explique surtout par la préférence de l’animal pour un aliment par rapport à un autre, même s’il est généralement  admis que les animaux mangent pour satisfaire leur besoin. Plusieurs facteurs interviennent et contribuent à la préférence d’un aliment par rapport à un autre. Cette préférence est définie selon Marten (1978) comme étant les caractéristiques qui provoquent un choix proportionnel entre 2 ou plusieurs aliments conditionnés par les facteurs de l’aliment, de l’animal et de l’environnement qui stimulent une réponse d’ingestion sélective par l’animal. Cette préférence est influencée par la composition chimique, la morphologie, les traits physiques, la succulence, la maturité, la disponibilité et la forme de l’aliment.

 

Les GMQ obtenus au cours de cette étude sont comparables à certains résultats de la littérature (Dehoux et Hounsou-vé 1991, Bourzat et al 1987, Thys 1989, Amegee 1984, Nantoumé et al 2001). Dehoux et Hounsou-vé (1991) rapportent un GMQ de 106 et 118 g pour les moutons Djallonké et Foulani âgés de 14 à 20 mois en 5 semaines d’engraissement avec une ration composée de céréales (mil et maïs), de graines de coton et de fourrages frais. Le potentiel de croissance des moutons de race Mossi et Peul a été évalué au Burkina Faso avec 4 essais d’alimentation intensive par Bourzat et al (1987). Les GMQ étaient compris entre 73 et 133 g. Une autre expérimentation conduite par Thys (1989) au cours de laquelle des béliers ont été nourris exclusivement avec des coques de coton et un aliment composé de 95% de tourteau de coton a donné un GMQ de 122,4 g. De jeunes béliers entiers de race Vogan (croisé Djallonké * Sahélien) âgés de 3 à 12 mois ont reçu deux types de ration d’engraissement. Le premier type de rations était une complémentation du pâturage naturel avec des sous-produits agro-industriels et le second était un aliment complet dosant 17,7% de MAT. Les animaux complémentés ont réalisé des GMQ de 129 ; 168 et 207 g pour les animaux agés de 12,5-14,5 mois, 5-8 mois et 3-5 mois respectivement puis de 232 g pour ceux nourris au concentré (Amegee 1984). Nantoumé et al (2001) ont obtenu des gains variant entre 113 et 200 g par jour avec des moutons Maures entiers de 12 à 18 mois.

 

L’indice de consommation a varié de 9,69 à 12,8. Nantoumé et al (2001) rapportent un indice de consommation relativement plus bas de 6,63 à 9,64.

 

L’analyse économique des résultats montre que toutes les rations testées sont économiquement rentables. La ration 1 ayant permis un GMQ de 124 g est la plus économiquement rentable avec une bénéfice net  de 5 850 F.CFA. Le bénéfice le plus bas a été obtenu avec la ration 2 qui a permis un gain de poids de 110 g/j.

 

Conclusion  


Références

Amegee Y 1984 Le mouton de Vogan (croisé Djallonké x Sahélien) au Togo. III. Performances d’engraissement et rendement des carcasses. Revue d’Elevage et de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux 37: 97-106

 

Bagayoko A 1988 Contribution à l’étude des fourrages pauvres au Mali : Recherche de leur contributions optimales de valorisation par les ruminants. Thèse de Docteur-Ingénieur, ISFRA 123p.

 

Bourzat D, Bonkoungou E, Richard D et Sanfo R 1987 Essai d’intensification de la production animale en zone soudano-sahélienne : Alimentation intensive de jeunes ovins dans le nord du Burkina. Revue de l’Elevage et de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux 40 :151-156

 

Dehoux J et Hounsou-vé G 1991 Essai préliminaire d'embouche intensive de béliers Fulani et Djallonké à base de céréales (mil et maïs) et de graine de coton, au nord-est du Bénin. Tropicultura 9 :151-154

 

Doumbia M 1974 Essai d’engraissement intensif de trois races locales de mouton. Rapport de fin d’études, IPR de Katibougou, 25p.

 

Kolff H E et Wilson R T 1983 Livestock production in central Mali: Small holder sheep fattening. The mouton de case document de travail programme zone semi-aride, CIPEA 12p.

 

Marten G C 1978 The animal-plant complex in forage palatability phenomena. Journal of Animal Science 465: 1470-1477 http://jas.fass.org/cgi/reprint/46/5/1470.pdf

 

MDR/CPS 2001 Recueil des statistiques du secteur rural malien. Ministère du développement rural. Cellule de la planification et de la statistique. Décembre 2001, 100p.

 

Nantoumé H, Diarra C H T et Traoré D 2001 Mise au point de rations alimentaires économiques pour l’engraissement des petits ruminants. Comité de Programme de l’Institut d’Economie Rurale 2001, 16p.

 

Rivière R 1991 Manuel d'alimentation des animaux domestiques en milieu tropical. Institut d’Élevage et de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux. République Française, Ministère de la coopération. 525 p.

 

SAS 2000 SAS User’s Guide. Statistics. SAS Inst. Inc. Cary, New York.

 

Tangara T 1989 Suivi de l’embouche ovine paysanne en zone semi-aride de Banamba. Rapport Commission Technique Spécialisée des Productions Animales de l’INRZFH, 12p.

 

Thys E 1989 L'utilisation du tourteau de coton et de coques de coton à haute dose dans l'alimentation de béliers de l'Extrême Nord Cameroun. Observations préliminaires. Tropicultura 7 :132-136



Received 18 March 2008; Accepted 2 September 2009; Published 3 December 2009

Go to top