Livestock Research for Rural Development 19 (5) 2007 Guide for preparation of papers LRRD News

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Croissance corporelle et qualité organoleptique de la viande du poulet de chair et du poulet africain et leurs croisements en Côte d'Ivoire

D Gnakari, A M Beugré Grah  et E Agbo Adouko

*Laboratoire de Nutrition et de Sécurité Alimentaire, Unité de Formation et de Recherche des Sciences et Technologie des Aliments,
Université d'Abobo-Adjamé 02, BP 801 Abidjan 02,Côte d'Ivoire
maxwellfrb@yahoo.fr

Résumé

Le poulet de chair sélectionné d'importation est boudé par le consommateur ivoirien qui préfère la chair moins tendre et savoureuse du poulet africain. Mais la croissance de celui-ci est très lente. Pour allier le goût du consommateur et disposer d'un poulet de croissance rapide, nous avons procédé à un croisement entre ces deux souches pures qui a donné trois générations de poulets hybrides F1, BC1 et BC2.

Ces poulets hybrides élevés dans les mêmes conditions que les souches parentales ont des comportements alimentaires et zootechniques différents : les poulets F1 consomment moins l'aliment proposé à l'instar des poulets africains , tandis que les poulets BC1 et BC2 sont comme les poulets de chair, gros consommateurs de l'aliment. La vitesse de croissance de F1 est aussi faible que celle du poulet africain qui enregistrent les poids corporels vifs respectifs de 880 ±5 g et 700 ±6 g après 8 semaines d'élevage. En revanche, les poulets BC1 et BC2 croissent aussi vite que le poulet de chair. Leur masse corporelle est dans cet ordre, 1430±7 g ; 1510±7 g et 1658±6 g dans le même temps d'élevage. La qualité de la viande du poulet BC1 est plus proche de celle du poulet africain tant pour la tendreté (5,8 et 6,7) que pour la saveur (5,9 et 6,3). Ces appréciations ne présentent pas de différences significatives au seuil de p ≥ 0,05.

Mots Clés: Croissance, poulet africain (poulet local), poulet hybride, qualité de viande


Comparison of body growth and organoleptic quality of broiler and african chickens and their crossbreds in Côte d'Ivoire

Abstract

The imported broiler chicken is not favored by the Ivorian consumer who prefers the less tender and tastier flesh of the african or local chicken. However, this type of chicken has a very slow growth. To combine taste and rapid growth, a cross was made between these two pure lines and resulted in three generations of crossbred chickens F1, BC 1 and BC2.

These crossbreds raised under the same conditions as the parental lines have different feeding and zootechnical habits: the chickens F1 consume less feed similarly to the african chickens, while BC1 and BC2 chickens like the broilers, are big consumer of feed. The growth rate of F1 is as low as that of the african chicken with live body weights of 880 ±5 g and 700 ±6 g respectively, after 8 weeks of growth whereas chickens BC1 and BC2 grow as rapidly as the broiler chickens. Their body mass is 1430 ±7 g, 1510 ±7 g and 1658 ±6 g respectively, during the same growth period. The quality of the BC1 chicken meat is closer to that of the african chicken regarding the tenderness (5,8 and 6,7) and the taste (5,9 and 6,3). However, these values are not significantly different at p ≥ 0,05.

Key words: African chicken (local chicken), growth, hybrid chicken, meat quality


Introduction

La Côte d'Ivoire n'a pas de tradition pastorale tout au moins dans la zone forestière et savanicole où sévissait la trypanosomose (Solano 1998; Coulibaly et al2005). Cette contrainte a pendant longtemps imposé au pays les importations du bétail sur pieds du Sahel et des carcasses en provenance d'Europe et d'Amérique pour subvenir aux besoins en protéines animales des populations du pays (Dembélé et al 1995). Il n'en fallait pas plus pour que les pouvoirs publics décident en 1972 une politique d'autosuffisance alimentaire axée, entre autres, sur l'élevage à cycle court (Akassey et al 1992).

L'élevage moderne du poulet de chair d'importation et la production des œufs ont rapidement eu l'adhésion des opérateurs agricoles au point qu'à l'an 2000, la Côte d'Ivoire a produit 22 841 tonnes de viande couvrant 80 % de la consommation nationale (Anonyme 2000). Bien que ce poulet de chair ait contribué à améliorer la nutrition des populations ivoiriennes, il est aujourd'hui très concurrencé par le poulet bicyclette et le poulet de brousse qui sont respectivement des volailles issues des élevages traditionnels du poulet africain du Sahel et de la forêt de Côte d'Ivoire.

Ces poulets africains sont mieux appréciés par le consommateur qui reproche au poulet de chair le goût fade de sa viande. La chair est jugée trop tendre, elle se sépare facilement des os après cuisson dans les sauces africaines (Gandemer et Kim 1993). C'est alors que naît une certaine volonté chez quelques éleveurs de proposer un nouveau type de poulet qui serait proche du poulet africain, par sa chair moins tendre et savoureuse et qui aurait une croissance aussi rapide que celle du poulet de chair.

C'est dans cette perspective que nous avons initié l'élevage de ce poulet hybride issu du croisement du poulet africain, souche local baptisée saiguè-sissè et du poulet de chair, souche hubbard dont les performances de croissance corporelle et la qualité organoleptique de la viande sont données dans le présent travail.
 

Matériel et méthodes

Composition alimentaire

La composition des différents régimes est présentée dans le tableau 1.


Tableau 1.  Composition  centésimale des régimes alimentaire pour volailles

Ingrédients, %

Aliment de démarrage

(0-4 semaines)

Aliment de croissance

(5-8 semaines)

Maïs

Manioc

Tourteau de coprah

Tourteau de graine de coton

Tourteau de grain de soja

Huile de palme rouge

Farine de poisson

Coquillage

Sel

Complexe Vitaminé

Lysine

Méthionine

39

20

1,5

13

13,45

1,5

10

1

0,3

0,15

0,05

0,05

39

20

1,45

14

14

2

8

1

0,3

0,15

0,05

0,05

Total

100

100

Protéines, %

Calcium, %

Lysine, %

Méthionine, %

Energie Métabolisable, kilojoules /kg

21

1,2

1,19

0,42

12 155

19,4

1,04

1,14

0,4

12 586


Les glucides sont essentiellement apportés par le maïs, le manioc. Les protéines sont fournies par la farine de poisson et les tourteaux des graines de coton et de soja. La lysine et la méthionine sont apportées à raison de 0,05% chacune. Les lipides proviennent de l'huile de palme rouge à raison de 2,1% et 1,5%, respectivement pour l'aliment de démarrage et l'aliment de croissance. Les compléments vitaminiques et minéraux sont dans la ration respectivement pour 0,15% et 0,30%.

Animaux d'expérience

Des poussins de chair, au nombre de 350, de souche hubbard , âgés de 1 jour et pesant 42±1g ont été achetés à la société FOANI à Abidjan ; puis 150 poussins d'élevages traditionnels des pays du sahel et des forêts de Côte d'Ivoire conventionnellement appelés poussins africains et baptisé saiguè-sissè , sont âgés de 2 semaines et pèsent 40±1g en moyenne.

Ces deux lots de poussins ont subi les traitements prophylactiques et thérapeutiques nécessaires et ont été élevés dans une aire close aérée et maintenue à une température de 35°C sur une litière de copeaux de bois selon les techniques locales d'élevage avicole. Ils ont été nourris à volonté aux mêmes aliments.

A l'âge de 6 mois, ils ont été couplés, à raison de 5 coqs chair pour 10 poules africaines. A l'issue de ce croisement une première génération F1 de poulets a été obtenue. De cette génération F1, 10 poules ont été croisées avec 5 coqs géniteurs de la souche parentale (hubbard). Une génération BC1 de poulets est produite. Enfin un dernier croisement s'est effectué entre 10 poules BC1 et 5 coqs parentaux (hubbard) qui a donné la génération BC2 .

Mesures

Dans chaque génération ( poulet africain, poulet de chair, poulet hybride F1, BC1, BC2 ), 350 poussins ont été sélectionnés pour leur viabilité et élevés dans les mêmes conditions d'habitat et d'alimentation. Ils sont pesés par semaine, le même jour et à la même heure et ce, pendant 8 semaines. Les consommations et les refus sont mesurés.

Pour la qualité organoleptique de la viande des 5 lots de poulets ( poulet africain, poulet de chair, poulet hybride F1, BC1, BC2 ), des tests de tendreté, de l'arôme et de la saveur ont été effectués par 15 dégustateurs choisis au hasard et formés pour apprécier ces viandes. La cuisson de ces viandes, c'est faite avec un mélange d'eau et d'huile au four à 120 °C pendant 1heure 30 minutes. Le barème de notation va de 0 à 10.

Traitement statistique

Les résultats obtenus ont fait l'objet d'une analyse de variance (Danielie 1975). Le test post Anova utilisé est celui de la plus petite amplitude significative (PPAS), en l'occurrence le test de comparaison de Newman Keuls. Ces analyses sont effectuées à l'aide du programme Statistica 6.0 version anglaise.
 

Résultats

Croisement de souches parentales

Les croisements des poules africaines, de souche saiguè-sissè et des coqs sélectionnés (chair), de souche hubbard ont donné des générations de poulets hybrides : F1, BC1 et BC2.

Consommation des aliments et croissance corporelle

Les volailles testées consomment différemment l'aliment qui leur est proposé. Le poussin de chair est le plus gros consommateur avec 736±7 g pendant la période de démarrage et 2717±11 g dans la phase de croissance. Le poulet africain ne consomme guère que 352± 9 g et 2170±8 g respectivement en périodes de démarrage et de croissance (tableaux 2 et 3).


Tableau 2.  Consommation d’aliment, gain de poids et efficacité alimentaire des différentes  volailles ( Période de démarrage  ) pendant la période de démarrage  (1 à 4 semaines)

 

Poussin

africain

Poussin

de chair

Poussin

F1

Poussin

BC1

Poussin

BC2

Aliment ingéré, g/poussin

352±9 a

736±7b

558±7c

705±6b

725±6 b

Poids Corporel, g

160±4,1a

575±5,3b

310±3,6c

470±3,8b

518±4,6b

Efficacité alimentaire

2,2±0,2 a

1,3±0,1 b

1,8±0,1c

1,5±0,1b

1,4±0,1b

*Les valeurs moyennes des lignes indexées des mêmes lettres  ne sont pas  différentes, au seuil de p≥0,05



Tableau 3. Consommation d’aliment, gain de poids et efficacité alimentaire des différentes  volailles (Période de croissance) pendant la période de croissance (5 à 7 semaines)

 

Poulet

africain

Poulet

de chair

Poulet

F1

Poulet

BC1

Poulet

BC2

Aliment ingéré, g / Poussin

2170±8a

2717±11b

2288±9a

2653±10,3b

2567±13b

Poids corporel, g

700±6a

1658±7b

880±5a

1430±7b

1510±7b

Efficacité Alimentaire

3,1±0,2a

1,6±0,1b

2,6±0,1a

1,9±0,1b

1,7±0,1b

*Les valeurs moyennes des lignes indexées des mêmes lettres  ne sont pas  différentes, au seuil de p≥ 0,05


Les quantités d'aliment ingérées sont dans cet ordre 558±7 g ; 705±6 g et 725±6 g dans la période de démarrage et 2288±9 g, 2653±10 g et 2567±13 g en phase de croissance pour les poussins hybrides des générations F1, BC1 et BC2.

L'efficacité alimentaire du poulet de chair est de 1,3 et 1,6 pendant la période de démarrage et la période de croissance; celle du poulet africain va de 2,2 à 3,1. Le poulet hybride a son efficacité alimentaire qui varie en fonction de la génération : 1,8 et 2,6 pour la génération F1 ; 1,5 et 1,9 pour BC1 ; 1,4 et 1,7 pour BC2.

Croissance pondérale des volailles

Les courbes de croissance des poussins sont régulières au cours du temps de l'élevage (figure 1). Cependant, des différences et des analogies s'observent : les poussins de chair croissent plus rapidement que les poussins africains. A l'issue des 8 semaines d'élevage, le poulet de chair a un poids vif moyen de 1658±7 g contre 700±6 g pour le poulet africain.


Figure 1. Courbe de croissance corporelle des poulets africains, des poulets de chair 
et  des  poulets  hybrides  de  génération  F1,  BC1  et  BC2


La courbe de croissance de BC2 se confond à celle du poussin de chair. La courbe de croissance de BC1 se rapproche aussi de celle de BC2. Ainsi, leur poids corporel en fin d'élevage est-il respectivement de 1510±7 g et 1430±7 g. Ces valeurs ne présentent pas de différence significative au seuil de p ≥ 0,05 avec le poids du poulet de chair. Les poussins F1 ont en revanche une croissance légèrement supérieure à celle des poussins africains, avec un poids moyen corporel final de 880±5 g (figure 1).

Propriétés organoleptiques des viandes

La tendreté, l'arôme et la saveur sont les trois propriétés organoleptiques qui ont été appréciées par les dégustateurs sur les 5 lots de viandes des poulets (tableau 4) .


Tableau 4.  Test  organoleptique des viandes  du  poulet africain, du  poulet de chair  et  du  poulet hybride  de génération  F1,  BC1 et  BC2

Critère organoleptique

Poulet

africain

Poulet

de chair

Poulet

F1

Poulet

BC1

Poulet

BC2

Tendreté

6,7 ±1,8 a

1,9 ±0,4 b

6,1 ±1,7 a

5,8 ±1,1 a

2,5 ±0,7 b

Saveur

6,3±1,6 a

3,7±0,3 b

5,4±1,3a

5,9±1,2 a

3,7±1,1b

Arôme

6,8±1,7 a

2,8±0,1c

5,6±1,9 a

5,4±1,5 a

4,8±1,1 b

*Les valeurs moyennes des lignes indexées des mêmes lettres  ne sont pas  différentes, au seuil de p ≥ 0,05


La tendreté

Elle a été appréciée à l'aide des annotations qui ont permis de classer ces viandes en deux catégories : les viandes des poulets africains, celle des poulets hybrides F1 et BC1 constituent la catégorie 1; elles sont notées respectivement à 6,7±1,8 ; 6,1±1,7 et 5,8±1,1. Ces valeurs ne sont pas statistiquement différentes pour p ≥0,05.

La catégorie 2 est affectée des notes 1,9± 0,4 et 2,5 ± 0,7 pour les viandes des poulets de chair et des poulets hybrides BC2 .

La saveur

La saveur de la viande des poulets africains et des poulets hybrides BC1 et F1, notées respectivement 6,3±1,6 , 5,9 ±1,2 et 5,4±1,3 , ne sont pas significativement différentes au seuil de p≥0,05. Enfin, la viande du poulet de chair et celle de BC2 reçoivent la même appréciation et évaluée à 3,7.

L'arome

Le meilleur arôme (6,8±1,7) est offert par la viande du poulet africain, suivi de la viande de F1 (5,6±1,9) , de BC1 (5,4±1,5) et de BC2 (4,8±1,1). Si les viandes du poulet africain, de F1 et de BC1 ne présentent pas de différence significative (p≥0,05), celle de BC2 est bien différente de ces trois types de viandes. La viande du poulet de chair se classe au dernier rang de ces viandes avec la note de 2,8±0,1.
 

Discussion

Le poulet de chair, souche hubbard et le poulet africain, souche Saiguè-sissè, ont servi de repères à l'appréciation du paramètre de croissance corporelle et des propriétés organoleptiques des viandes des poulets hybrides issus des deux souches. Il s'avère ainsi que le poulet de chair ingère plus d'aliment que le poulet africain dans les mêmes conditions d'élevage, comme l'ont déjà montré Barbato et al (1980) ; Kjaer et Mench (2003).

Ce comportement alimentaire influencerait la croissance corporelle. En effet, toutes choses étant égales par ailleurs, le poulet qui consomme suffisamment d'aliment pour couvrir ses besoins quotidiens en énergie de 12 500 Kilojoules / kg à 13 500 Kilojoules / kg tels que préconisés par Pagot et al (1983), acquiert également assez de nutriments indispensables que sont les protéines et les minéraux majeurs nécessaires à la croissance harmonieuse de ses organes.

C'est ce qui explique que le poulet de chair qui consomme la quantité d'aliment requise pour ses besoins s'accroît normalement. En revanche, le poulet africain qui ne consomme à peine que 6 800 Kilojoules / kg, soit la moitié de ses besoins énergétiques va être fortement handicapé dans les processus de biosynthèses. Car, comme on le sait, les besoins énergétiques priment sur tous les autres besoins de matières. En d'autres termes, si les besoins énergétiques ne sont pas couverts, les autres besoins plastiques et régulateurs sont limités.

Les poussins F1, se comportant comme les poussins africains, par une consommation moindre de l'aliment proposé, auront une croissance aussi faible que les poussins africains. Les poulets BC1 et BC2 ayant couvert leurs besoins énergétiques, identiques à ceux des poulets de chair, croissent aussi rapidement.

Enfin, au plan de la qualité organoleptique, c'est la viande du poulet hybride BC1 qui est accrédité de la même appréciation que le poulet africain tant au niveau de la tendreté, de l'arôme que de la saveur, comme le désire le consommateur ivoirien.
 

Conclusion

Références bibliographiques

Akassey P R 1992 Le guide de l'agriculture en Côte d'Ivoire. Volume IV, Edition PRAT/EUROPA , 286p.

Anonyme 2000 Données d'évolution des statistiques d'élevage en Côte d'Ivoire. Ministère de l'agriculture et des ressources animales, Editeur, Abidjan, 1p.

Barbato G F , Cherry J A , Siegel P B and Van Krey H P 1980 Quantitative analysis of the feeding behaviour of four populations of chickens. Physiology and Behaviour, Volume 25: 885-891

Coulibaly B, Courtin F, Cuny G, Cuny P, Dupont S, Jamonneau V, Sané B, Solano P et Zézé G D, 2005 Trypanosomose humaine africaine : Transmission urbaine dans le foyer de Bonon (Côte d'Ivoire), Tropical Medicine and International Heath 10(4), 340-346.

Danielie P 1975 Théorie et méthodes statistiques. Application agronomique. Les presses agronomiques de Gembloux Editeur, Belgique, 463p.

Dembelé V, Simpore A et Ouapo Z C 1995 Création d'une unité de production et de distribution de poussins d'un jour sur la ferme de l'IAB, Côte d'Ivoire. Mémoire de diplôme d'Ingénieur de l'Institut Agricole de Bouaké (IAB), Côte d'Ivoire. 65p

Gandemer G et Kim I E 1993 Quelques éléments objectifs de comparaison de la qualité de la viande de poulets label et standard. Proceedings of the 11th European Symposium on poultry meat, Tours, 119-127.

Kjaer J B and Mench J A 2003 Problems and issues associated with poultry breeding. 5. Behavior problems associated with selection for increased production. In: W M Muir and S E Aggrey (editors), Poultry breeding and biotechnology, CAB International, Wallingford. Volume 38: 333-341.

Pagot J, Bres P et Leclerq L 1983 Manuel d'Aviculture en zone tropicale, 2ème de la série Manuel et Précis d'Elevage, réalisée par l'Institut d'Elevage et de Médecine vétérinaire des Pays tropicaux, 10, rue Pierre-Curie à Maisons-Alfort, publiée par le Ministère de la Coopération ISNB : 2.11.084499-X. 185 P.

Solano P 1998 Implications épidémiologiques de la variabilité génétique des populations de glossines. Cas de Glossina palpalis en Afrique de l'Ouest. Thèse Doctorat Université de Montpellier II, 205 p.



Received 9 February 2007; Accepted 23 March 2007; Published 1 May 2007

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